Andy Murray termine en beauté

21 novembre 2016 Non Par SoTennis

Pour la première fois de sa carrière Andy Murray, 29 ans, a remporté le Masters. Dimanche, en finale, le Britannique a dominé Novak Djokovic en deux sets (6-3, 6-4 en 1h42′) et termine l’année n°1 mondial.

Andy Murray termine en beauté sa saison 2016 /©GettyImages

Andy Murray termine en beauté sa saison 2016 /©GettyImages

Coup double pour Andy Murray. En remportant pour la première fois de sa carrière le Masters à Londres, le Britannique s’est offert le luxe de finir sa folle saison à la tête du classement ATP. Dimanche, en finale, face à Novak Djokovic, l’Écossais n’a pas traîné pour s’octroyer son neuvième titre en 2016. Même s’il a débuté sa finale par une double faute, « Muzz » est vite rentré dans le vif du sujet, malgré les enjeux du match. De l’autre côté du filet, le Serbe, qui avait corrigé en demi-finale Kei Nishikori, semblait particulièrement tendu. Approximatif en revers, Djokovic connaît une première alerte à 3-2 (pour Murray), lorsqu’il sauve une balle de break. Après s’être totalement raté au filet en voulant exécuter un smash, sans grandes difficultés apparentes, c’est finalement après un jeu de neuf minutes, qu’il parvient à égaliser à 3-3. Comme un symbole, c’est sur un revers décroisé que Murray fait le break à 4-3 puis empoche par la suite le premier set 6-3 en 41 minutes. D’entrée de deuxième manche le numéro 1 mondial poursuit son travail de sape et met sous pression un Novak Djokovic éteint. Sur sa quatrième balle de break et après un jeu de sept minutes, Andy Murray fait fait le break pour mener 1-0 puis 2-0. Malgré le calme apparent de son protégé, l’inquiétude peut se lire sur le visage de Boris Becker, le coach de Nole, assis près du court. Toujours en confiance et avec le soutien du public, Andy Murray s’offre le double break sur un époustouflant passing de revers croisé, pour mener 6-3, 4-1. Piqué dans son orgueil, le quadruple vainqueur de l’épreuve, plus inspiré en coup droit, débreak et revient à 4-3, puis à 5-4. Dans une O2 Arena en ébullition, Andy Murray s’encourage, lui qui avait en juin dernier plus de 8 000 points de retard sur son rival du jour, s’impose sur sa troisième balle de match, sur une dernière faute directe (en coup droit) du « Djoker ». Après avoir reçu, au moment de se serrer la main, les félicitations appuyées de Novak Djokovic, Andy Murray apparaît incrédule. C’est bien lui qui conclut de la plus belle des manières sa meilleure saison. En tribunes, ses proches exultent. En premier lieu sa mère, Judy, qui aura vu, en 2016, ses deux fistons accéder, en double puis en simple, à la plus haute marche de la hiérarchie mondiale. C’est dans une joie contenue, et sous une pluie de confettis, que l’Écossais soulève la Brad-Drewett cup. Avec entêtement et des tonnes de travail Andy Murray a atteint son plus fou des défis. Celui d’être, dans la même ère des Federer, Nadal et Djokovic, LE number one.

E-A