Lucas Pouille : «J’ai travaillé très dur»

Lucas Pouille : «J’ai travaillé très dur»

4 juillet 2016 Non Par SoTennis

Lucas Pouille garde la main verte. Le Frenchie, après un homérique combat face à Bernard Tomic (6-4, 4-6, 3-6, 6-4, 10-8), s’est qualifié pour les quarts de finale du tournoi de Wimbledon. Une première pour lui en Grand Chelem.

Lucas Pouille prend son 1/4 à Wimbledon.

Lucas Pouille prend son 1/4 à Wimbledon.

Qualifié pour la première fois pour les quarts de finale d’un tournoi du Grand Chelem, Lucas Pouille n’a pas, caché en conférence de presse, sa satisfaction d’être présent à ce stade de la compétition. Avec lucidité et placidité, le Nordiste est revenu sur cette qualification et sur cette glissage et sur l’état de sa cheville droite. « Avant que ne débute ce Wimbledon, je voulais enfin gagner un match ici sur gazon. Forcément aujourd’hui vous me voyez ravi de me retrouver en quarts de finale. Je suis super heureux d’avoir gagné ce match contre Tomic, c’était nerveusement très fort. Là, je vais maintenant tout faire pour récupérer, car mardi, ça sera seulement mon premier jour sans match depuis le début du tournoi. Mon but est clairement d’aller chercher une place en demie. Ça sera bien sur le match le plus important de ma carrière. (…) J’ai travaillé très dur, et changé pas mal de choses à la fin de la saison dernière, au mois de décembre à Dubaï, où je me suis installé. Je me suis beaucoup entraîné sous le soleil, dans des conditions difficiles. C’est pour ça, je pense, que je suis capable d’enchaîner aujourd’hui les matches quotidiennement. A la fin, contre Bernard (Tomic), j’étais plus frais que lui. C’est la principale explication à ma victoire. (…) Sur une balle courte, je glisse un peu, je sens une douleur au niveau du tendon de la malléole. Je me dis que c’est peut-être rien mais deux ou trois jeux après, ça a empiré. J’ai alors décidé d’appeler le kiné qui me strappe. C’est la première fois que je joue strappé et c’est une sensation très bizarre, j’avais l’impression de ne pas sentir le sol, que ma chaussure se dérobait. Finalement, le médecin me donne un anti-inflammatoire. J’ai un peu de chance, il pleut, ça me donne vingt minutes pour qu’il fasse effet. Après, je joue avec une petite douleur tout le long du match, mais je m’accroche. Au quatrième set , ça marche. Après, ça se joue à rien, à quelques détails.» précise-t-il.