Nick McCarvel : «J’adore faire vivre aux fans la vie de ces tournois»

Nick McCarvel : «J’adore faire vivre aux fans la vie de ces tournois»

20 octobre 2017 Non Par SoTennis

Journaliste indépendant, Nick McCarvel suit, décrypte et commente depuis quelques années les circuits WTA et ATP. L’Américain, qui collabore pour plusieurs médias anglophones, a animé, durant cette saison 2017, différents shows sur les réseaux sociaux, pour le compte des tournois du Grand Chelem. Il nous explique ce journalisme digital.

©NickMcCarvel

©NickMcCarvel

En tant que journaliste indépendant, quelles sont vos principales missions lors des tournois du Grand , où vous avez officié cette année ?
Mon métier de base est la presse écrite et c’est toujours le cas. J’ai eu l’opportunité de faire cette année quelque chose de nouveau. En Grand Chelem, j’ai différents rôles. Lors de ces événements, je présente et commente, pour le compte de ces tournois, différentes vidéos aux internautes mettant en avant des statistiques, des résumés de match ou encore anime des émissions. Désormais, la place qu’occupent les réseaux sociaux dans les médias et lors des tournois du Grand Chelem est de plus en plus importante.

Vous adressez-vous de la même manière sur Twitter que sur Facebook ?
Concernant Twitter, en Grand Chelem, ce réseau social est souvent utilisé pour les « Breaking News ». Facebook est plus utilisé pour proposer aux fans des vidéos, enregistrées et montées ou des live, ainsi que des contenus comme de très belles photos, des liens renvoyant vers des interviews. Facebook est selon moi l’endroit où le fan peut passer du temps sur la page du tournoi tout en se divertissant. C’est important de diversifier le type de contenu et éviter les doublons. Quoi qu’il arrive, l’ambiance est à la décontraction sur les réseaux.

« Concernant les réseaux sociaux, tous les Grands Chelems ont leurs propres stratégies »

Continuez-vous à écrire des articles pour la presse écrite ?
Cette année, en plus du travail journalistique que j’ai réalisé sur les réseaux sociaux et notamment sur Wimbledon TV, j’ai écrit différents articles pour le site Internet officiel de ce tournoi (www.wimbledon.com). Tout au long de l’année, je poursuis cette activité pour d’autres médias. Je ne souhaite pas abandonner cette partie de mon travail. Je me sens encore capable d’écrire de bons papiers et de partager des histoires avec les lecteurs. C’est le cœur de mon métier.

Dans votre position, vous sentez-vous libre de « porter la plume dans la plaie » à propos d’un tournoi qui vous emploie ou d’un joueur ou une joueuse y participant ?
Absolument. C’est la première année que je fais cela en Grand Chelem et j’adore faire vivre aux fans la vie de ces tournois et leur donner un accès exclusif à ce qui se passe durant la compétition. Pour cela, il faut poser des questions, présenter certaines choses, expliquer… Mais cela ne m’empêche pas d’avoir un point de vue que l’on peut retrouver par exemple dans mes articles, pour expliquer une victoire ou une défaite d’une joueuse ou d’un joueur.

L’Open d’Australie, Roland-Garros, Wimbledon, l’US Open ont-ils une stratégie digitale différente ?
Concernant les réseaux sociaux, chacun à sa propre stratégie. Si vous regardez ce qui s’est passé pour Wimbledon, les spécificités du lieu ont été un peu plus mis en avant, que lors des autres Majeurs, qui ont une autre stratégie digitale. Chacun tente de mettre en avant ses spécificités. Lorsque vous travaillez pour les tournois du Grand Chelem, c’est préférable de connaître leur image de marque, afin d’être capable de les mettre en avant et d’être sûr de savoir quoi dire aux fans sur les réseaux sociaux. Cet aspect-là est aussi important.

Propos recueillis par E-A.