Puissance 10

26 novembre 2017 Non Par SoTennis

L’équipe de France de Coupe Davis soulève pour la dixième fois le saladier d’argent, une première depuis 2001, en s’imposant 3-2 face à la Belgique. Dimanche, lors du match décisif, Lucas Pouille a dominé en trois sets Steve Darcis (6-3, 6-1, 6-0).

©SoTennis

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L’équipe de France de Coupe Davis remporte son dixième Saladier d’argent. Dimanche, lors du match décisif, Lucas Pouille a dominé Steve Darcis en trois sets (6-3, 6-1, 6-0). « C’était important de remporter ce trophée pour mes potes, a déclaré Lucas Pouille en conférence de presse. Pour tout le public, pour tous les proches qui sont venus. J’avais vraiment envie de tout donner, de me dépasser et de mettre toutes les émotions de côté. Juste penser à jouer et ramener ce trophée. Avant le match, je craignais Steve (Darcis), car je le respecte énormément. Je sais que c’est un très bon joueur, en particulier en Coupe Davis. Mais j’ai réussi à faire le match que je souhaitais, plus facilement que prévu.» Pour le capitaine Yannick Noah, il s’agit de son premier trophée avec cette génération-là, deux ans après sa tonitruante nomination à la tête des Bleus. « J’ai eu la chance de parler avec Guy Forget, qui a connu ces joueurs pendant 10 ans, a déclaré le capitaine en conférence de presse. Il fait partie de notre aventure tout comme Arnaud (Clément). Aujourd’hui, nous avons gagné cette finale. Trois points, avec des joueurs différents. C’est comme cela que notre aventure a commencé. Nous savions que nous étions un groupe. Cette notion nous l’avons vécu. Lorsque nous sommes venus ici (au stade Pierre-Mauroy) pour la demi-finale, ont nous parlés que de 2014. Nous avons appris plein de choses. Nous avons gagné. On est content ! On a gagné en équipe, ensemble. Je suis très content de mon équipe. Lorsque tu ne gagnes pas pendant seize ans, tout le monde s’habitue à perdre. J’avais oublié cela. En demi-finale, ça m’avait défoncé la « gueule ». Cette culture de la lose, c’est dur. Ce n’est plus un match. Tu ne joues plus contre un adversaire, mais aussi contre des gens, parfois de ton équipe. Ton équipe, c’est notre pays. Là, on gagne, c’est dur de trouver les mots. On voulait tellement gagner. Maintenant, je vais débriefer avec les gars, comme après chaque saison. Il va falloir faire vite, car à mon avis, l’alcool va couler à flots. J’ai envie de revivre des moments comme cela. Je suis motivé de continuer à jouer pour les gens que j’aime. Il y a aussi beaucoup de gens à décevoir… »

Propos recueillis par E-A à Villeneuve d’Ascq.