12 juillet 2013 Non Par SoTennis

Gagner un tournoi du Grand Chelem peut rapporter gros. Vainquer à Wimbledon pour la première fois Andy Murray premier Britannique depuis Fred Perry à s’imposer dans le fameux Championships, devrait empocher environ cinquante sept millions d’euros en simples retombées pub et sponsoring.

Mais qu’en est-il pour Marion Bartoli, gagnante elle aussi lors de cette édition 2013? Tout d’abord si la Française a bien négocié son bonus Grand Chelem auprès de Prince, son sponsor raquette, et de Lotto, qui affiche son logo sur ses tenues, Bartoli devrait empocher 200.000 euros, ce qui est une montant certes élevé, mais relativement bas par rapport à d’autres championnes…

 

Mais d’où vient cette différence? De l’image. Celle d’une fille pas assez sexy pour les annonceurs et les sponsors, qui allait encore acheter ses tenues en magasin il y a trois ans. «Pourquoi je n’ai pas de sponsors? Peut-être est-ce parce que je ne suis pas blonde, grande et fine», répondait-elle à l’époque avant que Lotto ne se manifeste. J’ai eu un contact avec une marque française fin 2007. Ils m’ont demandé d’expliquer mon projet, puis ne m’ont jamais rappelée.»

A 28 ans et malgré sa septième place mondiale, Bartoli doit faire face à la concurrence. Et un premier tour informel de quelques grandes marques françaises démarchés au hasard laisse très dubitatif sur ses capacités à rivaliser avec une Maria Sharapova et sa liste de partenaires longue comme ses jambes (Nike, Porsche, Samsung…). «La place est déjà prise», «On a décidé de ne plus fonctionner avec une égérie», voilà pour les réponses.

«Marion va forcément trouver un nouveau partenaire, c’est presque mécanique, précise Sébastien Cornet, agent et frère d’Alizé Cornet. Pour que sa cote décolle vraiment, il faudrait qu’elle gagne Roland-Garros en sauvant des balles de match. Ou alors qu’elle fasse un gros travail de communication sur son image, mais en a-t-elle envie à ce stade de sa carrière?»