Alexander Zverev: «Je me sentais en confiance»

Alexander Zverev: «Je me sentais en confiance»

3 novembre 2024 Non Par SoTennis

Alexander Zverev remporte le Masters 1000 de Paris-Bercy, son septième titre dans cette catégorie de tournoi. Dimanche, en finale, l’Allemand a dominé Ugo Humbert en deux sets (6-2, 6-2) et retrouvera dès lundi prochain la deuxième place mondiale.

Dans son score et dans son déroulé, la finale a paru facile pour vous. C’était le cas ?

Je ne pensais pas gagner sur un tel score, mais dès le début, j’ai senti que la balle sortait bien de ma raquette. Je me sentais bien sur le court, j’étais à l’aise et je me sentais en confiance. J’ai pu être agressif dès le début et c’était important car lui, il l’est. Et quand il peut agresser, c’est un des meilleurs. Sa défense n’est pas aussi bonne, alors il fallait attaquer. Je me suis senti très bien du fond du court et je pense que c’était la clé contre lui.

Le fait qu’il soit gaucher ne vous a pas du tout dérangé. D’ailleurs vous êtes sur une très bonne série face aux gauchers (26e victoire consécutive).

J’étais au courant de cette série, oui. C’est peut-être plus naturel pour moi de jouer contre un gaucher parce que mon frère est gaucher et que j’ai grandi en m’entraînant contre lui. Tout ce qui est service slicé, j’avais l’habitude. Mais un gaucher peut toujours être piégeux.

Vous avez régulièrement évoqué de grands objectifs pour la saison prochaine. Qu’est-ce qui sera le plus important, gagner un Grand Chelem ou devenir n°1 ?

Bonne question… Honnêtement, ce sera un ensemble. Aujourd’hui, c’est très compliqué d’être n°1 sans gagner un Grand Chelem. En 2022, j’en étais proche, mais je me suis blessé. J’avais pourtant une bonne opportunité. Novak (Djokovic) n’avait pas joué beaucoup de tournois car il n’était pas vacciné. Rafa (Nadal) avait commencé fort, mais s’est blessé. Medvedev aussi. C’était une année un peu bizarre, pas comme si tout le monde avait toujours été au top toute l’année. Mais quand tout le monde est en forme, il faut gagner des Grands Chelems pour être n°1. Je suis n°2, mais il me manque 3 000 points, même plus, par rapport à Jannik Sinner. Sans un Grand Chelem, on ne peut pas être n°1 aujourd’hui.