Aryna Sabalenka : «Je maîtrisais mes émotions»

Aryna Sabalenka : «Je maîtrisais mes émotions»

26 janvier 2023 Non Par SoTennis

Aryna Sabalenka s’est qualifiée pour la finale de l’Open d’Australie, sa première en Grand Chelem. Jeudi, la tête de série n°5 a battu en deux sets (7-6 [1], 6-2) Magda Linette.

Est-ce que vous pouvez revenir sur ce premier set qui a été très disputé (victoire (7-6 [1], 6-2) face à Magda Linette) ? Qu’est-ce qui vous posait problème et comment avez-vous trouvé la solution ?

Tout d’abord, elle jouait un super tennis. Moi, au début, je n’avais pas le bon rythme. Elle se déplaçait très bien, elle renvoyait tout. J’ai fini par être un peu sous pression, comme je m’y attendais. Et puis j’ai commencé à me dire qu’il fallait que je bouge mieux, que je me concentre sur mes déplacements. Et j’ai commencé à trouver le bon rythme. Après… À partir de 3 partout, je me suis sentie de mieux en mieux. Ce n’était pas plus facile, mais j’étais dans le match, concentrée sur le jeu et je maîtrisais mes émotions.

En finale comment comptez-vous parvenir à gérer vos émotions ?

Honnêtement, je ne pense pas faire quelque chose de particulier. C’est normal d’être un peu nerveuse en finale d’un Grand Chelem, non ? Essayer de faire quelque chose de spécial à ce sujet risque d’aggraver les choses. On fera aller, c’est normal d’avoir des émotions. Et pour le match, elle sert vraiment bien et il faudra être présente pour arriver à lui mettre un peu de pression.

Vous êtes restée dans la retenue après la balle de match. Est-ce parce que le tournoi n’est pas encore fini ?

Oui, il y a encore un match à disputer. C’est bien d’avoir enfin pu dépasser les demi-finales, mais il y a encore un match à aller chercher. Je veux rester concentrée.

Enfin dépasser les demi-finales, comme vous dites, vous pensez que ça va changer beaucoup de choses ?

En tout cas, ça ne va pas les rendre plus faciles. C’est une finale qui va se jouer et ce ne sera pas un match facile. Mais je suis heureuse car c’est un palier supplémentaire. Mais je sais qu’il va encore falloir se battre pour le titre.

Vous aviez confié que pour arriver à mettre en place ce qu’il fallait pour gagner, vous deviez devenir ennuyeuse. Depuis le début de l’année, vous n’avez pas perdu un set. À quel point êtes-vous devenue ennuyeuse ?

Jessaie de moins crier après mes fautes. J’essaie de me contenir, de rester calme, de tout de suite penser au point suivant. Mais je ne pense pas être si ennuyeuse. Je crie encore un peu et je ne pense pas que ce soit si ennuyeux de me regarder jouer. J’essaie surtout d’avoir moins de pensées négatives !

Propos recueillis par E-A à Melbourne