« Avec Amélie Mauresmo j’ai trouvé mon équilibre »

9 novembre 2014 Non Par SoTennis

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L’an dernier à pareille époque de la saison Andy Murray s’apprêtait à se faire opérer du dos. Aujourd’hui, le Britannique revenu à son meilleur niveau après des mois de doute, est l’un des candidats pour soulever le trophée du vainqueur au Masters de Londres. Mais avant d’effectuer son entrée en lice à l’O2 Arena, l’Écossais a bien voulu dresser un premier bilan de son année 2014, et évoquer sa collaboration avec Amélie Mauresmo, qui est depuis le mois de juin son entraîneur, et qui le restera en 2015.

À l’O2 Arena de Londres, Andy Murray s’apprête à jouer à domicile, où il pourra bénéficier du soutien du public, dans des conditions Indoor parfaites, et ainsi finir sa saison 2014 de belle manière. Après avoir remporté 3 tournois en 6 semaines, et avoir fait le tour du monde pour arracher sa place au tournoi des géants, une question taraude bon nombre d’observateurs. Comment son corps s’apprête à réagir lors de ce sprint final ? Après s’être accordé deux jours de repos suite à son élimination en quarts de finale au Masters 1000 de Paris-Bercy, l’actuel n°6 mondial se sent prêt à relever son dernier défi de l’année. « Je me sens bien. Cette année j’ai joué beaucoup de matches (ndlr : à ce jour 76), mais j’apprécie cela. Après mon opération au dos, j’ai eu besoin de temps pour retrouver mon niveau et le rythme du circuit. Mais mon corps en avait besoin. Dès l’US Open j’ai ressenti que je jouais de nouveau bien, mais j’avais encore besoin de matches de haut niveau précise-t-il. Désormais je suis pleinement concentré sur ce Masters qui est très important. Être qualifié à longtemps était un objectif presque inatteignable cette année.» Mais sur les bords de la Tamise, le Britannique devra faire face au Top 8 mondial, des joueurs de cet acabit qu’il a trop peu souvent battu en 2014. « Tout le long de cette saison on m’a rappelé que je n’avais pas battu de joueurs dans le top 10 puis désormais de top 8 s’agace l’ancien vainqueur de Wimbledon. Désormais j’entends que je n’ai pas battu Federer, Djokovic… Mais j’espère que les matches consistants que j’ai eu au Masters 1000 de Paris-Bercy, et notamment le deuxième set face à Novak Djokovic, me serviront cette semaine. »

Un nouvel entraîneur pour un nouveau départ

Mais son opération au dos, et ses longs mois de « convalescence » ne sont pas les seules raisons d’une première partie d’année frustrante pour Murray. Alors qu’il semblait avoir trouvé le bon coach en la personne d’Ivan Lendl, le Tchèque a souhaité ne pas poursuivre sa collaboration avec son protégé. Un moment délicat pour le Britannique, qui a dû dépasser cette déception et rechercher un nouvel entraîneur. Après avoir échangé à plusieurs reprises avec Amélie Mauresmo, c’est finalement pendant Roland-Garros que l’ex-n°1 mondiale et l’Écossais ont décidé de tenter l’aventure. « Au début d’une nouvelle collaboration avec un entraîneur, dès la première semaine, elle peut être synonyme de victoire. Dans notre cas avec Amélie, le processus a été plus lent. Nous avons débuté au moment de la saison sur gazon. Il y avait beaucoup de pression et de stress juste avant Wimbledon. Mais une fois cette période dépassée, les bons résultats ont commencé à arriver. Avec Amélie j’ai trouvé un équilibre, nous bossons bien ensemble, même si les gros défis consistent notamment à être compétitif lors des Grands Chelems. Nous aurons l’occasion de nous tester sur ce point dès l’an prochain.» Alors qu’il avait été contraint à déclarer forfait l’an dernier, Andy Murray a déjà coché la date du 16 novembre, synonyme de finale, une première pour lui au Masters. S’il y parvient il pourrait retrouver le Big 4, et ainsi se projeter sur l’Open d’Australie dans les meilleures conditions, mais avant cela il devra se défaire de ses rivaux de Londres.

Propos recueillis par E-A