Carlos Alcaraz : «Il y a eu des moments où j’ai souffert»

Carlos Alcaraz : «Il y a eu des moments où j’ai souffert»

8 mai 2023 Non Par SoTennis

Carlos Alcaraz poursuit sa moisson printanière. Dimanche, bousculé en finale du Masters 1000 de Madrid, l’Espagnol a fini par s’imposer face à l’Allemand Jan-Lennard Struff, lucky loser, en trois sets (6-4, 3-6, 6-3). L’actuel n°2 mondial s’adjuge son 10e titre en simple à tout juste 20 ans.

Comment avez-vous vécu cette finale ?

Il y a eu des moments où j’ai souffert, où je ne me suis pas amusé du tout, à un moment donné les choses sont devenues très compliquées… La seule chose que j’ai changée, c’est d’être positif au début du troisième set, il y a eu un moment où le négatif m’avait un peu gagné… Son jeu ne m’a pas surpris, je le connaissais, je savais qu’il allait jouer de manière agressive, faire service-volée, essayer d’attaquer mon service, je savais tout ça. Je devais être très concentré sur chacune de mes frappes, essayer de ne pas le laisser jouer son jeu mais c’était difficile.

Allez-vous disputer le Masters 1000 de Rome la semaine prochaine ?

Remporter mon dixième titre, mon quatrième Masters 1000, conserver le titre ici à Madrid, être aux portes de récupérer la place de N.1 mondial, ce sont des choses très grandes. Je suis très fier de mon travail, de ce que je réussis. Je suis un garçon très ambitieux donc je vais aller à Rome.

Vous avez un excellent bilan en finale. Comment l’expliquez-vous ?

Par ma capacité à jouer dans les moments importants. C’est dans ces moments-là que je m’élève, que je sors mon meilleur niveau, que je fais des choses différentes des autres joueurs. C’est pour ça qu’on se dit avec mon équipe que je suis un joueur de finale.

Vous avez tout juste 20 ans, tout semble vous réussir… Où est le piège ?

Les blessures. Il faut essayer de faire attention à soi au maximum. Le côté mental, se lasser de gagner, de voyager ou de jouer au tennis, ça ne m’inquiète pas, parce que je sais que ça n’arrivera pas. La seule chose qui pourrait me préoccuper entre guillemets à l’avenir, ce sont les blessures. Faire attention sur le plan physique, c’est à ça qu’on va essayer de faire attention avec mon équipe. Chaque jour, sans relâchement. On va se concentrer à 100 % sur le fait d’être bien physiquement, et que les petites gênes qui apparaissent, les maîtriser au maximum.