Jour de finale

Retour vers le futur pour Marion Bartoli. 6 ans après avoir connu la finale d’un Grand Chelem, en ce samedi 6 juillet, la N°1 Française s’est offert une seconde finale, dans son tournoi favoris, face à l’étonnante Allemande Sabine Lisicki. Mais est-ce vraiment une occasion en or, pour Marion? Il est vrai que Bartoli ne défie pas en finale de ce Wimbledon 2013 une Serena Williams, une Maria Sharapova, une Victoria Azarenka  ni même la finaliste de l’édition précédente Agnieszka Radwanska. Sur gazon, Sabine Lisicki vaut toutes les stars citées. Lors de cette folle quinzaine l’Allemande a surclassé Serena Williams n°1 mondiale et la Polonaise Radwanska. Del’Allemande reste sur une série de 3 victoires consécutives face à la Française. Pour Bartoli c’est tout sauf un cadeau d’affronter Lisicki en finale.

En 2011 en demies l’Allemande avait gagné en trois sets, un âpre combat. La Mais aujourd’hui tout est différent, tout d’abord Bartoli a déjà eu l’expérience d’une finale de Grand Chelem et elle arrive avec une grande fraîcheur physique car elle n’a pas perdu un set du tournoi. Lisicki de son côté a livré une grosse bataille en demies et n’a aucune expérience de la pression d’une finale en Grand Chelem. Son jeu à risque ne permet aucune nervosité ni temps de réglage. Malgré ses perfs durant cette quinzaine, Lisicki sait qu’elle na part pas favorite sur la papier. Mais elle aura s’en doute en tête de succéder à sa Steffi Graf au palmarès d’un Grand Chelem, 14 ans après la dernière victoire de Graf à Roland Garros.

De son côté Marion Bartoli rêve aussi, et sa détermination et aussi grande que celle de son adversaire. Après un début de saison difficile, celle qui est assurée de revenir dans le Top 10 n’a jamais rien lâché. Pour atteindre son Graal, 7 ans après Amélie Mauresmo, devra continuer à bien servir pour éviter d’être en difficulté sur ses jeux de service, et prendre la balle très tôt pour contraindre Lisicki à bouger.