L’IPTL débute

27 novembre 2014 Non Par SoTennis

L’IPTL débarque. Dès le 28 novembre et jusqu’au au 13 décembre 2014, ces matchs d’exhibition de tennis réunissant des joueurs exceptionnels (attirés par des sommes d’argent mirobolantes), à la conquête de l’Asie, vont offrir un format de jeu inédit.

Comme l’Indian Premier League de cricket et l’Indian Super League de football, l’International Premier Tennis League fonctionne comme une ligue fermée. Cette dernière a comme ambition de promouvoir le tennis en Asie. Pour cela, des franchises, possédées par 4 villes (ndlr: New Delhi, Singapour, Manille, Dubaï) vont être opposées lors de matches de tennis dans un format de jeu et des lieux inédits. Les joueurs s’apprêtent à s’affronter lors de 5 matches d’un set gagnant chacun (avec tie-break à 5/5 et point décisif à 40/40). Chaque partie verra s’opposer les participants lors d’un simple dames, un simple messieurs, un double messieurs, un double mixte et un simple des légendes. L’équipe gagnante sera celle ayant remporté le plus de sets. Un temps-mort de coaching pourra être demandé par les joueurs lors de chaque match. Mais la particularité de cette compétition, outre les sommes sommes d’argent déboursées pour attirer les joueur, et les droit tv, réside dans le durée des matches, qui ne devrait pas dépasser 3h pour l’affrontement de deux villes.
En mai dernier un système de draft avait permis de recruter des joueurs d’exception comme Roger Federer (en remplacement de Rafael Nadal) et Maria Sharapova, Novak Djokovic, Andy Murray, Jo-Wilfried Tsonga, Gaël Monfils, Serena Williams, Ana Ivanovic. Qui seront associés à des retraités de renommée mondiale comme Andre Agassi, Pete Sampras, Fabrice Santoro, Carlos Moya, Pat Rafter. Mais alors que la saison tennistique touche à sa fin et que la prochaine pointe le bout de son nez, cette nouvelle compétition fait débat. À l’instar de Patrice Dominguez, ancien DTN et actuel directeur de l’Open Sud de France, et Jean-François Caujolle, directeur des tournois de Marseille et de Nice. Ils regrettent que les joueurs n’utilisent pas ce temps libre pour récupérer et préparer la saison 2015. À l’inverse de Fabrice Santoro, qui s’était il y a quelques semaines, réjoui dans les colonnes de L’Equipe de la création de l’IPTL : « C’est vraiment innovant, j’ai senti un vrai engouement et ça se fait dans des pays qui n’ont pas grand-chose en tennis, afin de répondre à la forte demande.» Mais ces matches, la fatigue, les décalages horaires, ne vont-ils pas mettre en péril la préparation hivernale des joueurs qui participent à cette première édition, et par la même occasion leur début de saison 2015 ? La réponse dans quelques jours.