Lucas Pouille : «Je suis très content de ce match»

Lucas Pouille : «Je suis très content de ce match»

2 juillet 2018 Non Par SoTennis

Lucas Pouille s’est qualifié pour le deuxième tour de Wimbledon. Lundi, le Frenchie, tête de série n°17, a battu Denis Kudla en quatre sets (6-3, 6-3, 2-6, 6-3 en 2h07 minutes) et affrontera au prochain tour le qualifié, Dennis Novak (171e mondial).

À propos de son adversaire (Kudla) et son match du jour :

« C’est un joueur qui a gagné pas mal de matches sur gazon avant ce tournoi où il a battu de bons joueurs. Je m’attendais à un match difficile. Je me suis bien préparé, je suis rentré dans le match en étant très concentré et très sérieux avec vraiment le plan tactique que l’on avait mis en place. Je suis très content de ce match. Je me sens bien. C’est une surface que j’apprécie. Cette période sur gazon est très courte dans la saison. J’aime cette période et ce tournoi donc c’est que du plaisir. »

Sur sa préparation :

« Tout de suite après Roland, je suis arrivé assez tôt à Stuttgart. Immédiatement, l’objectif était de ne rien lâcher à l’entraînement, être très concentré du début à la fin. Mettre un maximum d’intensité sur chaque période d’entraînement. Faire des séances pleines, afin d’arriver avec un maximum de bonnes sensations à Wimbledon. »

Concernant la World Team Cup :

« Je pense ce qui est bien avec la World Team Cup est la date (début janvier). La date est quelque chose d’importante. Je pense que l’ATP et l’ITF (Fédération internationale de tennis) n’ont pas réussi à travailler ensemble. C’est dommageable. Nous sommes l’un des seuls sports à avoir deux entités différentes qui ne s’entendent pas. C’est un peu triste, car cela crée des problèmes. Si l’on avait une entité, ce serait vraiment dans l’esprit de tout mettre en œuvre pour les joueurs et essayer de vraiment prendre les meilleurs choix possibles. Là, ce n’est pas le cas. La World Team Cup je trouve cela bien. Cette compétition était présente auparavant puis elle a disparu (en 2012). C’est dur à prévoir de sa réussite ou non. Désormais, l’argent a un impact, aussi, dans le sport. Malheureusement, lorsqu’on nous a parlé de la Coupe Davis, on nous a dit : « S’il n’y a pas de réforme, il n’y a plus d’argent. Plus de sponsors. Plus de moyens pour organiser la Coupe Davis. En France, nous avons la chance d’avoir une Fédération et où cette compétition est instaurée dans notre pays. Nous mettons les moyens lorsqu’on organise une rencontre, pour que tout le monde soit bien reçu. Mais j’imagine que dans les pays où il n’y a pas les Grands Chelems, sans argent et s’il n’y a pas les sponsors, c’est compliqué. Je ne connais pas tous les détails. Mais désormais avec cette World Team Cup, qu’est-ce qu’ils vont faire le 8 août (à propos du vote sur le projet de réforme de la Coupe Davis). Pour moi, s’il y a la World Team Cup (à partir de 2020), lors de la première semaine de la saison, ce que je pense une bonne chose, la nouvelle réforme de la Coupe Davis ne peut pas passer. On ne va pas jouer la Coupe Davis la dernière semaine de novembre et la World Team Cup la première semaine de janvier. »

À propos du nouveau capitaine de Coupe Davis, Amélie Mauresmo :

« Tous les joueurs ont donné leur avis. Ensuite il y a eu une réunion avec les élus, le président de la FFT… Ce sont eux qui ont choisi. Honnêtement je suis content de ce choix. Amélie, je pense que de par son palmarès, son expérience qu’elle a eue comme joueuse, comme capitaine de Fed Cup, comme entraîneur, elle a forcément beaucoup à nous apporter. Mais il va falloir qu’il y ait une Coupe Davis (sourire) » a déclaré, lundi, Lucas Pouille en conférence de presse.

Propos recueillis par E-A à Wimbledon.