Monfils éliminé sous les hourras

30 août 2013 Non Par SoTennis

Les spectateurs du court Louis Armstong ont assisté hier soir a une véritable bataille, entre John Isner et Gaël Monfils. A l’issue d’un match très serré John Isner tête de série n°13 a battu Gaël Monfils (39eme mondial) en 2h55 de jeu et en quatre sets (7-5, 6-2, 4-6, 7-6).
Toujours en délicatesse avec ses abdominaux qui l’avait contraint à l’abandon en finale de Winston-Salem le week-end dernier, Gaël Monfils est sorti avec les honneurs et les applaudissements au terme d’une nouvelle belle bataille dans la nuit new-yorkaise. Dans un stade Louis-Armstrong plein comme un oeuf, le Français a défendu ses chances avec panache malgré une première balle de service en berne (160km/h de moyenne), une cheville tordue, un coup au coude après avoir heurté un caméraman et la perte des deux premiers sets (5-7, 2-6). Acculait en fond du court, Monfils a fait le show et s’est servi des nombreux encouragements du public pour tenter de faire basculer le match.
Mais c’est bien l’Américain qui a fini par prendre le dessus en près de trois heures et quatre sets 7-5, 6-2, 4-6, 7-6. « Je savais qu’il fallait s’attendre à un match serré et électrique et c’est exactement ce qu’il s’est passé, a déclaré le récent finaliste du Masters 1000 de Cincinnati après une belle accolade entre les deux hommes. Gaël a de la classe et c’est un des joueurs les plus spectaculaires du circuit. Il est apprécié dans le monde entier. »
De son côté Monfils, lui, est sorti du court ravi des émotions qu’il a suscitées et ressenties. « C’était bon, j’adore jouer ici et le public de New York me le rend bien. C’était un vrai moment de bonheur. Il y a quand même une vraie satisfaction de faire un match plein avec les moyens du bord. J’ai réussi à me faire plaisir. J’étais incertain mais j’ai donné tout ce que j’avais, j’avais un John Isner en confiance en face de moi, qui était un peu mieux que moi physiquement et qui a eu de la réussite à la fin. ». Au prochain tour John Isner retrouvera l’Allemand Philipp Kohlschreiber.