Novak Djokovic : «J’avais vraiment hâte de jouer au tennis et de retrouver la compétition»

Novak Djokovic : «J’avais vraiment hâte de jouer au tennis et de retrouver la compétition»

20 février 2022 Non Par SoTennis

Avant son entrée en lice, lundi, au tournoi ATP 500 de Dubaï face à à l’Italien Lorenzo Musetti, Novak Djokovic s’est exprimé dimanche, en conférence de presse, où il a évoqué sa forme et ses aspirations du moment.

Après l’incroyable épisode de votre séjour et de votre expulsion d’Australie, vous revoilà sur le circuit. Avez-vous éprouvé des regrets ? Des remords ? Quand vous êtes-vous remis au tennis ?

J’ai commencé à m’entraîner environ dix jours après mon retour d’Australie. Je faisais du physique à peu près tous les jours. Je rejoue au tennis depuis deux semaines et demie, trois semaines. J’ai apprécié ce temps passé sur le court, à Belgrade. Vous savez, j’adore le jeu. J’adore frapper dans une balle de tennis. Ce n’était donc pas vraiment difficile de reprendre une raquette. J’apprécie chaque minute que je passe sur le terrain d’entraînement parce que je sais qu’il y a toujours quelque chose à travailler et à améliorer.

Après ce que vous avez vécu, au niveau psychologique, était-ce simple à gérer ?

Il y avait, bien sûr, beaucoup d’émotions à mon retour d’Australie, j’ai donc eu besoin d’un peu de temps pour réfléchir et me reposer mentalement. J’étais déçu. J’étais triste de la façon dont tout s’est déroulé et dont j’ai quitté le pays. Puis, une fois régénéré, et cela n’a pas pris trop de temps, j’avais vraiment hâte de jouer au tennis et de retrouver la compétition. Sachant que j’étais autorisé à venir à Dubaï, j’avais évidemment un objectif. Avec mon équipe, on a pu mettre en place un plan de trois-quatre semaines. Et maintenant que je suis ici, je peux dire que je suis aussi bien préparé que possible ; et enthousiaste. Compte tenu de ce que j’ai vécu ces derniers mois, je suis encore plus motivé, inspiré, pour aller sur le court et jouer mon meilleur tennis. Je suis présent, je suis là, et vraiment content de rejouer.

Avez-vous été bien accueilli par vos collègues ?

Pour l’instant, les joueurs que j’ai croisés dans le vestiaire ont été plutôt positifs et bienveillants. Je ne peux pas dire que c’était le cas en Australie, où c’était un peu étrange. Mais ici, jusqu’ici, tout va bien.

Daniil Medvedev pourrait vous remplacer à la tête du classement mondial le lundi 28 février. Est-ce une motivation supplémentaire pour vous, cette semaine, d’essayer d’aller jusqu’au bout pour l’en empêcher ?

Je sais qu’il est très proche. Ça dépend de ce que je ferai ici. Je ne suis pas au courant de tous les scénarios, mais le seul scénario que j’ai en tête est de gagner chaque match que je joue ici. Je sais que si je gagne le tournoi, je suppose que je pourrai rester n°1 ?

S’il remporte le tournoi d’Acapulco, il vous dépassera…

Alors c’est entre ses mains. Il mérite d’être numéro un. Si ça arrive cette semaine, je serai le premier à le féliciter.

Vous allez lancer votre saison 2022 à Dubaï, mais avez-vous une idée claire de ce qui vous attend par la suite, compte tenu de votre statut de non-vacciné et des différents protocoles sanitaires d’un pays à l’autre ?

En réalité, je vais juste devoir suivre les règles. À chaque fois que je serai autorisé à disputer un tournoi, j’essaierai d’aller dans ce pays pour jouer. Évidemment, je n’ai pas l’intention de jouer une saison pleine. Ce n’était pas non plus mon intention a priori. J’avais en tête de faire de mon mieux en Grand Chelem et dans certains des Masters 1000. Mais en ce moment, la situation est évidemment différente pour moi. Je ne peux vraiment pas choisir : il faudra que j’aille jouer où je pourrai, partout où j’en aurai l’opportunité.