Novak Djokovic, maître du Masters
12 novembre 2013
En finale du Masters de Londres, Novak Djokovic s’est imposé face à Rafael Nadal, lundi soir. En seulement deux sets (6-3, 6-4) le Serbe a pris le dessus sur l’Espagnol, pour conserver son titre, et remporter son troisième Masters de fin d’année. En cette fin de saison le N°2 mondial reste invincible, et remporte ainsi son 7e titre cette saison.
Pour remporter son troisième titre au Masters, Novak Djokovic a souffert tout au long de cette semaine Londonienne. Mais lundi soir, le N°2 mondial est redevenu le mutant de l’année 2011, qui l’avait vu tout remporter sur son passage. Face à un Rafael Nadal qui n’avait pas perdu un set de la semaine, le Serbe a tout de suite mis la pression sur l’Espagnol, qui semblait bien emprunté et approximatif dans le premier set. Loin de sa ligne de fond, le Majorquin subissait constamment les folles cadences de Djokovic, qui lors de cette finale a retrouvé la lucidité et le jeu, qui lui avait permis de survoler le circuit ATP il y a déjà deux ans. Lors de cette finale de gala, le Serbe a tout d’abord fait le break pour mener rapidement 3-0 avant le sursaut de Nadal, qui parvenait peu à peu à rentrer dans son match, tout en continuant d’accumuler trop de fautes directes. Plus entreprenant, et particulièrement inspiré au service, Djokovic remportait logiquement le premier set 6-3. Le début de second set fût relativement équilibré, le Serbe voyait peu à peu son adversaire trouver les meilleures solutions pour répondre à ses attaques. Avec un coup droit au abonné absent, et un jeu beaucoup trop court, Nadal ne pouvait résister, au jeu de Novak Djokovic et à son revers long de ligne de feu. Breaké dès le 3e jeu du deuxième set, l’Espagnol jamais aussi fort qu’au pied du mur, a évité le double break, en sauvant une première balle match sur son service, puis une deuxième à 5-4 sur le service su Serbe. Mais la troisième était la bonne pour Djokovic qui prive son rival d’un premier sacre au Masters. En conférence de presse d’après match le Majorquin ne cachait pas sa déception: “Le niveau de jeu était similaire, mais pas le niveau de service, J’ai donné beaucoup trop de point et lui ai offert beaucoup d’opportunités”. À Londres le N°2 mondial enchaîne sa 22e victoire consécutive, et démontre bien que l’homme en forme de cette fin de saison, c’est bien lui! Vivement 2014.
