Rafael Nadal : «Pourquoi ne jouerions-nous pas ?»

En quête d’un deuxième sacre à Melbourne, Rafael Nadal débute sa saison 2020 avec quelques repères. Samedi, lors de sa conférence de presse d’avant-tournoi, le n°1 mondial a évoqué sa forme et ses préoccupations du moment.

N°1 mondial sur trois décennies, tout le monde aimerait connaître votre secret ?

Il n’y a as de secret du tout (sourire). Après, je ne peux pas dire que j’ai été chanceux avec les blessures. C’est seulement une question de passion, d’amour de ce jeu, savoir rester positif dans les moments difficiles. C’est sûr que je suis revenu de situations compliquées tout au long de ma carrière, mais j’ai toujours été capable de trouver un chemin pour continuer à avancer. C’est même presque quelque chose de difficile à imaginer pour moi. Avec mon style de jeu, comme beaucoup l’ont dit, ma carrière aurait dû être un peu plus courte. Mais je suis heureux d’être là, même si, pour moi, c’est aussi une petite surprise d’en être encore là à mon âge. Je suis heureux de tout et je veux continuer d’apprécier cette situation.

Comment vous sentez-vous physiquement, après l’ATP Cup et avant d’entamer, mardi, le tournoi?

Bien, j’espère être prêt. Je ne sais pas trop. Je me suis entraîné plus ou moins bien. Il me reste encore deux jours d’entraînement pour arriver avec la bonne intensité et les bonnes vibrations. Un premier tour d’un Grand Chelem n’est jamais simple et je connais ça. Je connais le processus pour aborder le plus compétitif, ce premier tour. J’espère que je serai prêt pour mardi.

Il a beaucoup été question de la qualité de l’air lors de cette semaine des qualifications, notamment mardi dernier, où l’organisation a été critiquée. Avez-vous des inquiétudes avant d’entamer le tournoi et que pensez-vous de la façon dont la situation a été gérée ?

Je n’ai pas de souci. Quand le problème a surgi au début des qualifications, quand j’ai entendu que certains joueurs avaient des problèmes, posaient des questions, la seule chose que je pouvais faire, en tant que joueur, c’était d’aller voir la direction du tournoi et demander ce qu’il se passait. J’ai reçu, en ce qui me concerne, une réponse qui m’a convaincu. Ils m’ont dit qu’ils avaient des spécialistes, qui analysaient la qualité de l’air toutes les quatre minutes, qu’il y avait des paramètres, qu’au-dessus d’un indice de 200 (microgrammes par m3 d’air), on ne jouerait pas, alors que le seuil défini par le Comité Olympique est de 300. Cette réponse m’a convaincu. Je suis ici pour jouer. Si les spécialistes, les docteurs, disent qu’il n’y a pas de problèmes, pourquoi ne jouerions-nous pas ?

E-A