Serena Williams: «Il y a tellement de choses qui restent»

Serena Williams: «Il y a tellement de choses qui restent»

3 septembre 2022 Non Par SoTennis

Serena Williams s’est inclinée vendredi soir, au troisième tour de l’US Open face à Ajla Tomljanovic (7-5, 6-7 [4], 6-1). L’Américaine tire ainsi sa révérence.

Quand vous avez imaginé votre dernier match, est-ce que ça ressemblait à cela ?

Je ne sais pas, je n’y ai pas vraiment pensé. Vraiment, je ne sais pas. Probablement pas. Mais encore une fois, je n’y avais pas vraiment pensé.

Lors de votre interview sur le court, vous avez laissé la porte ouverte pour prolonger un peu plus votre carrière. L’est-elle vraiment ?

Je ne sais pas, je ne pense pas à ça. Mais j’ai toujours aimé l’Australie (sourire). J’ai parcouru un long chemin depuis Wimbledon l’année dernière. Je ne sais pas si c’était mon dernier moment ou pas. En avoir fait un moment différent est beaucoup mieux. Je suis prête à être mère, à explorer une autre version de Serena. Techniquement, dans le monde normal, je suis encore super jeune donc je veux vivre tant que je marche encore.

De quoi êtes-vous la plus fière ?

Roland-Garros 2015. C’est vraiment le moment que j’emporte avec moi parce que j’ai failli mourir là-bas. Et pourtant j’ai gagné. Donc c’est plutôt génial.

Comment avez-vous vécu ces derniers instants à l’US Open ?

J’ai vécu de très bons moments aujourd’hui (vendredi). Pas seulement aujourd’hui, mais cette semaine, c’était génial. Tant de soutien, tant d’amour. C’était vraiment incroyable et bouleversant. J’en suis très reconnaissante. J’ai l’impression que tout le monde voulait me pousser à remporter ce match.

Comment aimeriez-vous qu’on se souvienne de vous ?

Il y a tellement de choses qui restent. Mais il y a le combat. Je suis une battante. J’ai l’impression d’avoir apporté quelque chose et d’apporter quelque chose au tennis. Les looks différents, les poings serrés et l’intensité folle. Je pense que le mot passion est vraiment un bon mot. Le fait d’avoir continué malgré les hauts et les bas.

Propos recueillis par E-A à l’US Open