Andy Murray en veut plus

7 août 2013 Non Par SoTennis

Andy Murray vit en ce moment certainement les meilleurs moments de sa carrière . Avec ses deux titres du Grand Chelem, le numéro deux mondial a la ferme attention d’ajouter d’autres victoires d’importance à son palmarès.

Il y a un mois tout juste, sur le gazon londonien Andy Murray était acclamé par tout un peuple. En remportant Wimbledon le Britannique est entré au panthéon du tennis et a réalisé son rêve d’enfant. Murray n’a désormais plus la pression d’une nation sur ses épaules. Avec ce titre il a succédé à Fred Perry dernier vainqueur Britannique en 1936. Murray regarde désormais l’avenir avec sérénité et ambition.

“Je n’ai jamais rencontré Fred Perry et, d’une manière un peu bizarre, j’ai toujours évolué dans son ombre, a déclaré Murray lors d’une conférence de presse tenue dimanche, en marge de la Coupe Rogers de Montréal. C’est bien de ne plus à avoir à répondre à ce genre de question. «Je me suis assis avec mon équipe il y a quelques jours pour discuter de mes objectifs; je veux remporter un autre titre du Grand Chelem. Ça m’a pris beaucoup de temps avant de gagner mon premier. Oui, être numéro un mondial c’est bien, mais j’aimerais mieux remporter un ou deux autres tournois majeurs et ne pas être numéro 1.”

Ce succès sur le court est également associé à son entraîneur l’ancien champion Ivan Lendl. Le Tchèque y est pour beaucoup dans les victoires de son protégé. L’association des deux personnalités est, selon l’avis de plusieurs, une association parfaite.

“Il a eu une bonne influence sur moi depuis que nous avons commencé à travailler ensemble, a déclaré Murray. Il a une forte personnalité et est très juste. Si je travaille fort, il est content. Ça ne le dérange pas si je perds un match, pourvu que j’aie tout donné. Dans le cas contraire, il est déçu.”

Sur le plan sportif, Andy Murray note également des similitudes entre son parcours et celui de son entraîneur. «Il a perdu ses quatre premières finales en tournoi du Grand Chelem et j’ai aussi perdu mes quatre premières, je me sentais comme un perdant. Je pense que c’est là qu’il m’a le plus aidé. En étant capable de lui parler de ça, je me suis mis à me sentir plus normal”

Pour son entrée en lice au Masters 1000 de Montréal Murray affrontera l’Espagnol Marcel Granollers, un match qui ne s’annonce pas de tout repos.

«Je pense que l’adaptation entre le gazon et le dur est très difficile. Mais vous savez, j’ai grandi sur le dur. Par contre, il y a moins de joueurs qui sont meilleurs sur le gazon que sur une telle surface, alors c’est encore plus difficile.

«Je n’ai pas évolué sur la surface dure depuis Miami (en mars dernier). Ainsi, je ne m’attends pas à jouer un premier match parfait. Tu es toujours nerveux lors d’un premier match.»