Carlos Alcaraz : «J’ai l’impression d’être toujours le même gars»

De retour sur terre, à l’occasion du tournoi ATP 500, où il est le tenant du titre, Carlos Alcaraz a samedi fait le point en conférence de presse sur son état de forme. Le n°2 mondial, qui a accumulé les blessures ces derniers mois, a su tirer parti de ses contraintes pour y puiser une, nouvelle, maturité.

Comment s’est passée votre préparation pour ce tournoi de Barcelone ?

J’ai eu deux très bons entraînements avec Casper Ruud et Denis Shapovalov. J’ai surtout désormais besoin de rythme celui de la compétition et d’entraînement.

Vous êtes ici le tenant du titre, la pression vous affecte-t-elle ?

J’adore jouer ici. J’ai de très bons souvenirs depuis que je suis petit et j’essaie d’éviter la pression sur le terrain pour en profiter. La famille et les amis arrivent, nous penserons de tout sauf de défendre le titre.

Un tournoi où Rafael Nadal est absent…

Je suis un joueur et un fan de tennis, j’aime voir les meilleurs. C’est dommage de ne pas l’avoir ici et profiter de son tennis. Dommage que sa blessure ne nous permette pas cela. Je lui souhaite un prompt rétablissement.

Avec l’absence de Medvedev ou de Rafa, vous considérez-vous comme le favori ?

C’est vrai, qu’il y a de grands absents, Rafa, Medvedev, de grands candidats au titre qui manquent. Me sentir favori, non, après le tirage au sort, tout le monde peut me battre. Je dois être concentré et jouer du mieux possible. Je ne me considère pas comme un favori.

Après avoir subi plusieurs blessures et rechutes, qu’avez-vous appris de tout cela ?

Au tennis, on a un calendrier très exigeant et il faut évaluer les tournois car des potentielles blessures apparaissent. J’ai appris qu’il faut s’occuper de soi-même au maximum, à la fois sur le terrain et en dehors dans tous les aspects.

Quelle est la différence en tant que joueur par rapport à l’année dernière ?

La maturité, je lis mieux ce qui se passe sur le court et je m’adapte mieux. Le saut que j’ai fait, par rapport à l’année dernière, est dû à la maturité, la capacité à lire les choses sur le court et la possibilité de changer, en match, lors des moments difficiles. Sinon, je suis toujours le même.

Avez-vous changé personnellement par rapport à l’année dernière ?

Il n’y a pas beaucoup de changements personnels. J’ai l’impression d’être toujours le même gars. J’ai le même groupe d’amis… Il faut séparer la vie normale du tennis et, sur ce point, je vais très bien.

Propos recueillis par E-A