Iga Swiatek : «Honnêtement, je suis fière de moi»

Iga Swiatek : «Honnêtement, je suis fière de moi»

15 mai 2022 Non Par SoTennis

Iga Swiatek poursuit sa moisson. La n°1 mondiale a conservé son titre à Rome. Dimanche, en finale, la Polonaise a dominé Ons Jabeur en deux sets (6-2, 6-2) et se présentera à Roland-Garros comme la grandissime favorite.

C’est votre vingt-huitième victoire de suite, votre cinquième titre d’affilée. Comment avez-vous réussi à améliorer votre série ici à Rome ?

C’est assez difficile à décrire parce que gagner tous ces tournois, cela semble surréaliste. J’ai l’impression que le fait de continuer à faire les mêmes choses qu’avant a été la clé du succès. C’est assez bizarre parce qu’on peut penser que pour chaque tournoi, il faut quelque chose en plus. Mais je suis contente de mon jeu. J’ai été capable de bien jouer et de m’améliorer pendant le tournoi. Je me souviens que l’année dernière, c’était difficile au début sur terre. Cette année, j’ai aussi dû m’adapter à la surface. Honnêtement, je suis fière de moi.

Vous avez eu beaucoup d’émotions à la fin du match. Pouvez-vous nous expliquer ce que vous avez ressenti ?

J’ai juste ressenti un énorme soulagement. Ce n’est pas facile non plus de jouer contre Ons. J’ai eu l’impression que chaque jeu était serré. Elle joue du grand tennis, notamment lorsqu’elle a changé de rythme dans le deuxième set, c’était assez intelligent. À la fin, j’étais juste fatiguée. Je ne sais pas, je suis juste heureuse d’avoir pu gérer la pression et les attentes aussi bien. Je pense que j’ai eu cette réaction à cause de cela.

Il y a eu ce jeu très disputé sur votre service à 4-2 dans le deuxième set, Ons Jabeur vous a mis beaucoup de pression, mais vous vous en êtes sortie. Expliquez-nous…

e ne sais pas si c’était dû à son changement de rythme, parce qu’elle a commencé à jouer beaucoup d’amorties et à me faire bouger sur tout le court, ou au fait que j’ai perdu un peu d’énergie. J’ai changé d’attitude, passant de ”Wahou, elle va m’éparpiller” à ”Je vais aller chercher chaque balle et jouer chaque point jusqu’au dernier coup”. Je suis assez en colère contre moi-même parce qu’il m’a fallu quelques points pour changer d’attitude.

Désormais, place à Roland-Garros, où vous serez attendue. Comment allez-vous gérer ça ?

Je vais faire la même chose que ce que j’ai fait ici et lors des autres tournois. Ça va être un peu plus dur avec les jours de repos entre les matches. Mais j’aime aussi le rythme que nous avons en Grand Chelem. Je vais prendre étape après étape, juste penser au match suivant. Si je traite ce tournoi comme tous les autres, je pense que ça va aller et que je vais pouvoir continuer comme ça.