Nick Kyrgios plaide coupable et écope d’un non-lieu

Nick Kyrgios plaide coupable et écope d’un non-lieu

3 février 2023 Non Par SoTennis

Nick Kyrgios a échappé à une condamnation après avoir, vendredi, plaidé coupable d’avoir agressé son ex-compagne, dans ce qu’un tribunal de Canberra a qualifié d'”unique geste stupide”. L’accusation d’agression qui visait l’Australien a été rejetée par la cour.

Plus de deux ans après l’incident, la plainte déposée contre Nick Kyrgios a été examinée vendredi par le tribunal de Canberra. Un non-lieu a été prononcé. Son ancienne compagne l’accusait de l’avoir poussé au sol lors d’une dispute le 10 janvier 2021. Présent à l’audience, l’Australien a admis avoir agressé son ex-compagne Chiara Passari le 10 janvier 2021, en la poussant au sol après une vive dispute. Mme Passari a déposé plainte 10 mois plus tard, après leur séparation, ont rapporté des avocats. Dans une déclaration lue à l’audience, Mme Passari dit avoir subi un grave traumatisme du fait de l’incident, une importante perte de poids, et être restée alitée nuit et jour, incapable de dormir ou de nouer de nouvelles relations amoureuses. Les avocats de Kyrgios avaient auparavant indiqué que le finaliste de Wimbledon chercherait à obtenir un abandon des poursuites en raison de problèmes liés à sa santé mentale, expliquant qu’il s’agissait d’un incident isolé et ne correspondant pas à son tempérament. Le psychologue Sam Borenstein a expliqué au tribunal que Kyrgios souffrait d’une dépression grave et récurrente, causant notamment des pensées autodestructrices, des insomnies, une agitation et un sentiment de culpabilité. Selon M. Borenstein, la star du tennis a eu notamment recours à l’alcool pour faire face à la situation, mais fait désormais des progrès dans la gestion de sa santé mentale. “Au moment où nous parlons, sa santé mentale s’est améliorée de manière significative”, a déclaré le psychologue. Arrivé à l’audience en béquilles suite à son opération du genou, l’actuel n°20 mondial a reconnu sa responsabilité. « Je sais que ça n’était pas OK et je suis sincèrement désolé pour le mal que j’ai causé », a déclaré Nick Kyrgios dans un communiqué préalable, expliquant qu’il n’était « pas dans une bonne période » à l’époque et qu’il avait « réagi à une difficile situation d’une manière (qu’il) regrette profondément. » Après étude du dossier, la juge Beth Campbell a prononcé un non-lieu, déclarant que l’Australien avait mal agi mais que l’infraction n’avait pas été préméditée et qu’il s’agissait d’un « unique geste stupide » commis par un homme jeune tentant de se sortir d’une situation tendue, Kyrgios ayant poussé son ex-compagne au moment où cette dernière l’empêchait de quitter l’appartement.