
Diane Parry: «Ça m’a bien aidée, c’était sympa»
29 août 2025Diane Parry s’est qualifiée pour la première fois fois de sa carrière pour le troisième tour de l’US Open. Jeudi, la Française a battu la Mexicaine Renata Zarazua en trois sets (6-2, 2-6, 7-6 [7]) dans une ambiance bruyante.
Comment avez-vous vécu ce troisième set fou ?
C’était tendu (sourire). J’ai essayé de me procurer des opportunités sur tous les jeux de retour pour avoir un break d’avance et pouvoir me relâcher, mais je n’y suis pas arrivée. Après, je devais me concentrer sur mon service car c’était important de ne pas la laisser espérer. Le public était derrière elle et il fallait que je sois solide sur mes engagements. Je n’avais pas forcément envie d’aller au super tie-break, mais je n’ai pas eu le choix. Après, il fallait donner le max sur chaque point, même si ce n’était pas le meilleur niveau.
Concernant le public, c’était effectivement une ambiance de Billie Jean King Cup à l’extérieur…
C’était un petit court, mais ils ont été bruyants, on va dire (sourire). Je m’y attendais, j’étais préparée à ça, mais je ne pensais pas que ce serait si bruyant, quand même. Après, ils sont quand même restés fair-play. C’est normal d’encourager la seule Mexicaine. Apparemment, ils sont nombreux ici. Tant mieux pour elle et je ne l’ai pas mal vécu, c’est plutôt une ambiance sympa. C’est mieux que de jouer devant des gradins vides.
Dans les tribunes il y avait du monde pour vous. Notamment Amélie Mauresmo, Pauline Parmentier, Caroline Garcia…
Oui, du soutien de qualité. J’ai été chanceuse. Et de chaque côté du court, comme ça je pouvais m’appuyer sur tout le monde. Je les remercie d’être venues, même Caro qui était là pendant tout le match et que j’ai beaucoup entendue derrière moi. Ça m’a bien aidée, c’était sympa.
Le début de match n’était pas banal, non plus. Vous êtes breakée et puis vous alignez six jeux…
Elle est un peu particulière à jouer. Elle donne très peu de rythme, elle change les trajectoires, parfois elle va jouer très court alors qu’on ne s’y attend pas. Il y avait aussi un peu de vent. Mais, avec elle, il faut toujours être capable de s’adapter. Au début, je n’étais peut-être pas assez vigilante, ou pas assez relâchée. Mais je me suis sentie de mieux en mieux et j’ai pu lui faire mal avec mes frappes.
Propos recueillis par E-A
Photo USOpen