Rafael Nadal: «Je suis un être humain»

Rafael Nadal: «Je suis un être humain»

7 juin 2018 Non Par SoTennis

Rafael Nadal s’est qualifié pour les demi-finales de Roland-Garros. Jeudi, après deux interruptions la veille, le n°1 mondial est venu à bout de l’Argentin Diego Schwartzman en quatre sets (4-6, 6-3, 6-2, 6-2). Au prochain tour le Majorqin affrontera Juan Martin Del Potro tombeur de Marin Cilic.

« Bien sûr, la pause d’hier m’a aidé. C’était un moment difficile dans le match. Il (Diego) jouait formidablement bien, je jouais trop sur la défensive. Je me suis dit que j’étais un peu plus stressé que d’habitude. Il a pu prendre le contrôle des points trop de fois. On peut dire que l’arrêt à cause de la pluie d’hier m’a aidé, mais on ne peut pas dire que les conditions aujourd’hui m’ont aidé, elles étaient les mêmes pour tous les deux. Au premier set, je jouais trop derrière la ligne de fond. Il prenait la balle plus tôt que moi. J’avais l’impression qu’il avait le contrôle des points, trop de fois pour que je puisse gagner. Ensuite, je pense que j’ai changé de tactique, j’ai augmenté l’intensité, la détermination dans mes coups. J’ai joué plus près de la ligne de fond, et le match a complètement changé. C’est pourquoi après cet arrêt, j’ai gagné 6-3, 6-2, 6-2 ; dans les trois derniers sets, c’était vraiment un grand changement. Bien sûr, c’est un adversaire très difficile. Ce seront toujours des matchs difficiles. Je pense qu’à la reprise, les choses sont allées de mon côté. Je suis un être humain ! Parfois, vous jouez mieux, parfois vous êtes plus nerveux. Un quart de finale d’un Grand Chelem, c’est un match important. Peut-être que cela allait être un match clé, ce type de match peut vous donner l’opportunité de continuer à aller de l’avant, ou bien vous perdez toutes les opportunités contre un adversaire difficile.J’ai eu des problèmes en Australie, et même à Madrid, face à lui, même si c’était 6/4, 6/3, je savais que cela allait être un match difficile.
Hier (mercredi) c’était très humide, la sueur arrivait jusqu’à ma main. Le strapping aux poignets, c’était pour protéger un peu ma main. Parce que si vous avez du ruban adhésif derrière le bandeau de poignet, cela aide à retenir la sueur. Ce n’est pas habituel ici à Paris, mais cette année c’est très humide. Désormais, je dois me reposer, c’est pourquoi je suis venu ici (en conférence de presse) rapidement, je veux faire mes choses, je veux travailler avec mon kiné, je veux être tranquillement dans ma chambre, d’hôtel, pour économiser mon énergie et me lever demain avec les bons sentiments, et entrer sur le court et jouer avec la bonne détermination. C’est ça mon objectif. Et tout peut arriver » a déclaré Rafael Nadal, jeudi, en conférence de presse.

Propos recueillis par E-A à Roland-Garros