À la première place

À la première place

28 octobre 2019 Non Par SoTennis

C’est déjà une certitude. Novak Djokovic sera quoi qu’il arrive contraint de céder sa place de n°1 mondial à Rafael Nadal, à l’issue du Masters 1000 de Paris-Bercy, après avoir perdu ses points acquis l’an dernier, au jeu d’une harmonisation des classements ATP et Race. Une situation temporaire ou définitive pour 2019 ?

Cette année, Novak Djokovic (vainqueur à l’Open d’Australie et à Wimbledon) et Rafael Nadal (titré à Roland-Garros et à l’US Open) se sont partagé les Majeurs. Au bout d’une saison palpitante et harassante, le Serbe et l’Espagnol se retrouvent cette semaine à Bercy, où en plus de tenter de s’y imposer, ils vont également se disputer la première place mondiale. C’est déjà une certitude, à l’issue du Masters 1000 de Paris-Bercy, une nouvelle passation de pouvoir s’opérera dès le lundi 4 novembre 2019, après que l’ATP ait retiré les points de l’édition de l’an dernier et ceux du Masters de Londres, afin d’harmoniser les classements ATP et Race. Le Serbe perdra donc ses points de l’an passé, avant même de frapper la moindre balle à l’AccorHotels Arena. Alors qu’il a dans le viseur le record de Pete Sampras, qui a terminé à six reprises l’année en tant que numéro un au classement ATP (de 1993 à 1998), Nole devra donc jeter ses dernières forces pour tenter d’égaler le « vieux » record de « Pistol Pete ». Forfait pour la tournée asiatique, en raison d’une inflammation à la main gauche, le Majorquin, de retour sur le circuit à Bercy, où il ne s’est jamais imposé, abordera les deux derniers grands rendez-vous de la saison avec toujours ses 1 280 points d’avance, à la Race, sur Djokovic. Pas de quoi impressionner le « Djoker », à l’aise, aussi, en indoor, qui a amassé, jusqu’à présent, quatre titres à Bercy et cinq Masters dans le sprint final du mois de novembre. Même s’il n’en fait pas un objectif en soi, dans une fin de saison où la place de numéro un mondial reste en jeu, Rafael Nadal n’occultera pas cette possibilité de conclure sa belle année. Arrivé à Paris frais, avec ses 47 matches disputés en 2019 et avec 91% de réussite sur dur, le taureau de Manacor tentera encore une fois à 33 ans de repousser ses limites, même s’il a, jusqu’à aujourd’hui, très peu gagné de titres (ndlr : Sao Paulo en 2013 et Madrid en 2005) sur court couvert, malgré son énorme butin.