Comment se déroule un coup?

12 février 2014 Non Par SoTennis


Le tennis est un sport qui implique de nombreux éléments, lors de l’exécution d’un coup. Du cerveau en passant par les muscles, il existe un réel circuit de l’information, qui permet d’exécuter un coup droit ou un revers, de façon optimale.

Étape 1 l’information :
Tout d’abord les nerfs optiques transmettent au cerveau, la localisation de la balle. L’œil possède un grand nombre de cellules, qui permettent d’analyser un objet. Les yeux fixent la balle, le cerveau tient compte de la position des yeux et de celle de la tête, pour déterminer l’emplacement de l’objet.

Étape 2  l’analyse :
Le cerveau stocke les informations, choisit le coup qui va être joué, le meilleur moyen pour frapper la balle, et détermine le moment où le geste va être amorcé. À noter que le cerveau pèse environ 1,5kg et composé de 100 milliards de cellules nerveuses.

Étape 3 l’action :
Afin de se déplacer vers la balle, les nerfs moteurs et sensitifs actionnent simultanément les muscles. Les fibres motrices conduisent les information, grâce aux neurones. Ils sont connectés entre eux. C’est en envoyant des messages à travers ce réseau, que les différentes parties de l’anatomie, communiquent et donc interagissent. Puis les nerfs sensitifs contrôlent en permanence le mouvement de frappe (vitesse, amplitude…), en renseignant le cerveau sur la position des membres. C’est eux qui permettent de conduire l’influx nerveux vers les muscles, ce qui provoque donc leur contraction.

Étape 4, l’ajustement :
Les nerfs optiques rectifient éventuellement la trajectoire pendant le coup, si l’objectif se déplace. Certaines études estiment que le cerveau ne considérait que le démarrage de la balle., pour avoir une idée de sa trajectoire générale, et l’arrivée de la balle, pour modifier la première idée. La trajectoire intermédiaire n’est analysée par le cerveau.

Étape 5, l’anticipation vers le coup d’après :
Les nerfs sensitifs et optiques indiquent au cerveau si la balle a bien été frappée. En fonction de ces informations, le cerveau enchaîne une nouvelle action.

Sur le court :

Afin de travailler et améliorer votre coordination, il est nécessaire de faire évoluer le plus possible, les conditions de jeu, en jouant autant que possible en extérieur. L’outdoor propose un environnement changeant. N’hésitez pas à utiliser des balles neuves et usées, vos échanges seront différents.

À l’échauffement :
Deux joueurs sont en fond de court, et s’échauffe dans l’axe. L’un des deux remet chaque balle sur le distributeur placé au centre. Ce dernier varie les longueurs ainsi que les effets et les trajectoires. La vitesse des échanges est constante. Après environ 5 minutes inversez les rôles. L’idée ici est d’ajuster votre jeu de jambes en permanence, pour frapper le balle à bonne hauteur.

À l’entraînement :
Au cours d’un matche de 10 points, un joueur engage à la cuillère, et peut déborder son adversaire dès la première frappe de balle. Le point débute dès la mise en jeu. Mettez l’adversaire en difficulté dès le début de l’échange en variant un maximum les trajectoires et les effets. L’idée ici et de prendre l’initiative et de déstabiliser l’adversaire.

À appliquer en matche :
Trop souvent négligé, l’échauffement est un moment de grande importance. Profitez de cet instant pour vous régler, mettre en place votre jeu. Analysez aussi les conditions climatiques, vent, soleil… Concentrez-vous dès les premiers échanges, variez vos balles, pour tester votre adversaire sur son style de jeu, ces informations sont importantes pour le début du match, dans le cas où vous ne connaissez pas votre partenaire de jeu.