La Fédération Française de tennis épinglée

La Fédération Française de tennis épinglée

8 février 2023 Non Par SoTennis

Dans une enquête publiée par le site Internet Mediapart, la Fédération Française de tennis est épinglée, entre autres, pour des licenciements massifs ou encore le salaire de son ancienne directrice générale.

Dans une enquête publiée par le site Internet Mediapart, la Fédération Française de tennis est visée pour sa gestion interne. Depuis l’accession de Gilles Moretton à la présidence, le 13 février 2021, « un quart des effectifs des salariés » est parti, notamment à la suite de licenciements, révèle Mediapart. Depuis l’arrivée de l’ancien joueur professionnel en mars 2021, 112 personnes ont quitté la FFT. Le directeur général de la FFT, Jean-François Vilotte, le directeur juridique, la directrice générale adjointe chargée des relations humaines ou la directrice financière ont été remerciés. Le journal numérique précise que dix départs ont eu lieu avec des transactions financières. « Nous n’avons eu de cesse d’agir respectueusement et avec bienveillance dans ce cadre [légal], répond Gilles Moretton. La bienveillance n’exclut pas l’exigence et la rigueur. J’assume être un président exigeant envers mes équipes. » Les emplois ou missions offerts à des amis de Monsieur le Président, qui l’avaient soutenu pendant sa campagne, posent question. Mediapart évoque aussi la renégociation des droits TV. Après que la précédente équipe dirigeante ait accepté que Prime Video diffuse les matchs de la session de soirée du tournoi de Roland-Garros, Gilles Moretton et la direction actuelle auraient négocié secrètement avec le président du PSG, Nasser Al-Khelaifi, pour que les affiches nocturnes du tournoi du Grand Chelem soient diffusées sur beIN Sports à partir de 2024. Enfin, l’enquête de Mediapart révèle le salaire versé à l’actuelle ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra (35.600 euros net mensuels d’après le média en ligne), lorsqu’elle était directrice générale de la FFT, alors que Gilles Moretton déclarait “n décembre 2021: “Quand vous regardez le profil de gens qui dirigent la FFT, tant à mon niveau qu’à celui de la direction générale, on compte les sous. Moi, je suis issu de la petite entreprise. Amélie Oudéa-Castera, elle, vient de la grande distribution où on sait que les marges sont à 0,01%. Oui, on compte, on regarde, on fait attention. Et, surtout, on est vigilants sur les prestations qui sont en face. Faire en sorte qu’on puisse avoir des gens impliqués, qui justifient les montants”.