Lucas Pouille : «C’est pour cela que je continue à m’entraîner et à faire beaucoup d’efforts»

Lucas Pouille : «C’est pour cela que je continue à m’entraîner et à faire beaucoup d’efforts»

3 juillet 2024 Non Par SoTennis

Lucas Pouille n’avait plus disputé de matchs dans le tableau principal à Wimbledon depuis 2019. Mercredi, le Nordiste, 212e mondial, issu des qualifications, a battu en cinq sets ((3-6, 7-6 [4], 3-6, 6-3, 6-1) le Serbe Laslo Djere et s’est qualifié pour le deuxième tour.

Cette victoire, a-t-elle une saveur particulière ?

Cette victoire a une saveur particulière. Je suis très heureux parce que cela reflète mon niveau de jeu depuis des mois. Pouvoir enchaîner, les qualifs, le premier tour contre un bon joueur, et une victoire en cinq sets, c’est juste génial.

Après tout ce que vous avez traversé, qu’est-ce qu’elle représente cette victoire ?

La dernière fois (dans le tableau final) ici c’était en 2019… C’est super, car c’est pour cela que je continue à m’entraîner et à faire beaucoup d’efforts, c’est pour jouer ces tournois-là et essayer d’aller le plus loin possible. Là (avec les qualifications) cela fait quatre matches. Ça fait quinze jours que je suis à Wimbledon, je suis au deuxième tour, normalement le tournoi est déjà fini, là, j’attaque la troisième semaine.

Comment avez-vous géré l’arrêt d’hier puis la reprise aujourd’hui ?

C’est un match particulier car j’ai très mal commencé. Je me suis tendu assez vite. Je me suis fait breaker. Il y avait un côté (du court) ne voyais absolument rien. J’étais un peu en dedans. Pas agressif. Puis j’ai réussi à tourner le match, avec un set et un break où j’ai commencé à l’agresser et à passer devant. Aujourd’hui lors du retour, peu de premières au début, il m’agresse, c’est lui qui joue un peu mieux dans le troisième, mais bon je reste calme, je sais ce qu’est un match en cinq sets. Je me dis : « Il faut vraiment que tu le tiennes et que tu arrives à trois partout. » À trois partout, quatre partout, c’est là peut donner, s’exciter un peu tout seul. Finalement, j’ai breaké assez dans le quatrième set où je tiens. À partir où je fais la course en tête au cinquième, là, il a craqué et c’est un peu ce que j’espérais. Je me suis tendu assez vite. Je me suis fait breaker. Il y avait un côté (du court) où je voyais absolument rien. J’étais un peu en dedans. Pas agressif. Puis j’ai réussi à tourner le match, avec un set et un break où j’ai commencé à l’agresser et à passer devant. Aujourd’hui lors du retour, peu de premières au début, il m’agresse, c’est lui qui joue un peu mieux dans le troisième mais bon je reste calme, je sais ce qu’est un match en cinq sets. Je me dis : « il faut vraiment que tu le tiennes et que tu arrives à trois partout. » À trois partout, quatre partout, c’est là qu’il peux donner, s’exciter un peu tout seul. Finalement j’ai breaké assez dans le quatrième set où je tiens. À partir où je fais la course en tête au cinquième, là il a craqué et c’est un peu ce que j’espérais.

Est-ce que les kinésithérapeutes ont fait des miracles avec votre cuisse gauche ?

J’ai des trucs un peu partout. Finalement, il y avait quand même une petite liaison entre un grade un et deux, mais le quadriceps c’est un gros muscle. J’ai eu la chance que le médecin de l’équipe de France soit là, car avec les Jeux, ils ont envoyé tout le monde, c’est bien tombé. J’ai pu faire tous les soins, tous les jours, pour bien me rétablir. Je continue à jouer strapper, car je le sens toujours. Mais je fais avec.

Vous disiez que vous vous étiez tendu dans le premier set. Comment gérez-vous, l’entre deux points, pour ne pas vous laisser envahir par les pensées négatives ?

Si j’avais la réponse, je serais dixième… Même si je trouve vraiment que c’est quelque chose que je gère beaucoup mieux depuis un moment. L’approche d’un match, il n’y a pas de stress particulier en tout cas, je le gère bien. C’est vrai qu’hier, je me sentais bien, puis à un moment particulier où le soleil était très bas, et c’était très dur de voir, là, je ne passais pas beaucoup de première, il m’agressait, je me fait breaker et là, je me tends. Tout ce que je fais, je le fais avec un peu moins d’intensité en allant un peu moins vers l’avant. Mon niveau de jeu descend de cinq niveaux. Donc je ne suis plus du tout le même. À partir du moment où je suis plus offensif, c’est là que je suis un meilleur joueur.

Propos recueillis par E-A à Wimbledon