Lucas Pouille retrouve le fil

Lucas Pouille retrouve le fil

5 mai 2019 Non Par SoTennis

Lucas Pouille remporte le tournoi Challenger de Bordeaux (BNP PARIBAS Primrose), son premier dans cette catégorie. Dimanche, en finale, l’actuel 32e mondial, wild card et tête de série n°1, a dominé le Suédois Mikael Ymer (20 ans), 169e mondial et tête de série n°9, en deux sets (6-3, 6-3 en 1h05 minutes).

« Lucas est un garçon qui, lorsqu’il passe les premiers tours, va souvent loin dans les tournois », nous avait déclaré Loïc Courteau, co-entraîneur de Lucas Pouille, avant l’entrée en lice de son protégé au tournoi Challenger de Bordeaux. Force est de constater, que le Bordelais connaît bien son Pouille. Après avoir sauvé une balle de match face à l’Argentin Pedro Cachin (231e mondial) et lâché les deuxièmes sets face à Tommy Robredo (228e mondial) en huitièmes de finale et contre Quentin Halys (189e mondial) en quarts de finale, c’est face à son pote Grégoire Barrère (117e mondial) que le Nordiste a disputé et remporté, en deux sets (6-1, 6-3) son match le plus « abouti ». Dimanche, en finale, face à Mikael Ymer, qu’il n’avait jamais affronté, le Frenchie a tenu son rang face au mur suédois. Plus offensif, et prenant la balle plus tôt, Pouille est toujours parvenu à trouver la solution pour faire déjouer en deux sets (6-3, 6-3) le 169e mondial. Après un début de saison marquée par sa demi-finale à l’Open d’Australie, une grippe, quelques kilos de muscle en moins et cinq défaites d’affilée au premier tour, Lucas Pouille était venu en terre girondine afin de retrouver le chemin de la victoire et de se délester de ses pensées parasites. Même si tout au long de la semaine, il a alterné, lors de ses matches, le très bon et le moins bon, le Français a su rester positif et accepter de gagner sans forcément parfaitement bien jouer. Sous les yeux de son père (Pascal, lors de ses premiers matches) et de ses entraîneurs Loïc Courteau et Amélie Mauresmo, l’actuel 32e mondial a retrouvé le fil. « Il était venu ici pour essayer de renouer avec la victoire, nous dit Amélie Mauresmo. Il repart avec cinq victoires et un peu plus de confiance et un peu plus de certitudes sur son jeu. L’objectif est atteint. Maintenant, il va falloir enchaîner dès mardi à Madrid, dans des conditions totalement différentes. En début d’année, après la demi-finale en Australie, il espérait capitaliser sur cette confiance qui l’avait pu acquérir là-bas. Cela n’a pas été le cas. Peu importe les raisons… On a beaucoup parlé. L’enchaînement des défaites a été difficile. Mais il a tenu et il a continué à bien bosser. Le niveau à l’entraînement était là, mais il fallait renouer avec la victoire. On espère continuer comme ça. » De bon augure avant d’affronter, mardi, Borna Coric au premier tour du Masters 1000 de Madrid.

Propos recueillis par E-A à Bordeaux