
Novak Djokovic : «La blessure est derrière moi»
7 mars 2025Avant son entrée en lice au Masters 1000 d’Indian Wells , Novak Djokovic a fait le point sur sa forme du moment, jeudi lors de la journées des médias. Le Serbe, qui va enchaîner aux États-Unis les Masters 1000 d’Indian Wells et de Miami pour la première fois depuis 2019, a aussi évoqué l’avenir de son association avec son nouvel entraîneur Andy Murray.
Après un début d’année contrarié par une blessure contractée à l’Open d’Australie, Novak Djokovic aborde le premier Masters 1000 de la saison sans grands repères. Visiblement, à nouveau, à 100 %, l’actuel 7e mondial est particulièrement inspiré d’être à Indian Wells. « Je me sens bien, la blessure est derrière moi, a déclaré Nole lors de la journée des médias. Je n’ai eu aucun problème avant ou après Doha, ni dans mon approche d’Indian Wells, pendant laquelle j’ai eu des bonnes semaines d’entraînement, j’ai vraiment hâte de commencer. Je n’ai pas vraiment réussi dans ces deux tournois depuis 2016 (ndlr : où il avait gagné les deux Masters 1000 américains du mois de mars), et j’ai eu du mal à jouer à mon meilleur niveau ici. Je ne vais pas rajeunir, je le sais, mais je veux aller loin dans le tournoi, et j’ai fait ce qu’il fallait pour bien me préparer. À part les Grands Chelems, il y a peu de tournois qui m’inspirent quand je me lève le matin et que je pense à ce que je veux faire de bien : Indian Wells et Miami sont clairement en haut de la liste. » Questionné à propos de l’avenir de son association avec son coach Andy Murray, le Serbe a apporté quelques précision quant à la suite de cette association. « Dans mon esprit, je voulais continuer dès le jour où le tournoi (ndlr : à l’Open d’Australie) s’est terminé et c’est ce que je lui ai dit, a raconté Djokovic. Mais lui avait besoin de temps pour réfléchir à notre association, en parler à son entourage et à sa famille, voir jusqu’où il était prêt à s’engager et s’il pouvait voyager avec moi. J’ai donc été très heureux qu’il décide de continuer, ici et durant la majeure partie de la saison sur terre battue. Nous allons faire un point après Miami évidemment, mais je pense que le plan est d’aller jusqu’à la fin de Roland Garros, et, avec un peu de chance, de pousser jusqu’à Wimbledon également. J’apprécie ma relation avec Andy. J’ai toujours l’impression que nous sommes en train d’apprendre à nous connaître sur le court d’une manière différente de celle que nous avons connue pendant 25 ans. C’est un nouveau rôle pour lui, il l’explore et essaie de comprendre comment il peut y exceller. De mon côté, j’essaie de communiquer autant que possible sur le terrain et en dehors, pour que nous puissions nous entendre au mieux. Je suis très heureux d’avoir Andy à mes côtés. J’espère que nous allons passer un bon mois aux États-Unis. »
Photo : BNP Paribas Open