Roger Federer : «Ce sera plus ou moins l’ambiance classique de Wimbledon»

Roger Federer : «Ce sera plus ou moins l’ambiance classique de Wimbledon»

26 juin 2021 Non Par SoTennis

Roger Federer : «Ce sera plus ou moins l’ambiance classique de Wimbledon»

Samedi, avant que ne débute le tournoi de Wimbledon, où il est en quête d’un neuvième trophée, Roger Federer a participé à la traditionnelle conférence de presse d’avant tournoi. Le Suisse qui effectuera mardi son entrée en lice face au Français Adrian Mannarino, garde de grandes ambitions pour sa quinzaine londonienne.

Après votre défaite à Halle face à Félix Auger-Aliassime (4-6, 6-3, 6-2), vous étiez apparu très mécontent de votre attitude. Vous aviez d’ailleurs mis longtemps à venir, en conférence de presse, vous exprimer. Avec recul, juste avant de débuter Wimbledon, quel regard portez-vous sur ce match perdu ?

J’ai passé un long moment où je n’étais pas du tout content de ce qui venait de se passer dans ce match. Félix avait bien joué, c’est sûr, mais il y a des façons de perdre et d’autres. Je peux être fier de l’attitude que j’ai eue sur le court depuis de nombreuses années, car depuis mes années juniors, je me suis toujours bien comporté. Mais là,… je ne sais pas trop. Est-ce j’avais peut-être de trop hautes attentes, est-ce parce qu’il n’y avait que très peu de fans, je ne sais pas vraiment d’où c’est venu. Mais c’est du passé et, maintenant, je dois prendre le positif des dernières semaines, et surtout me dire que j’ai une chance d’arriver en deuxième semaine ici ; je crois que c’est possible. Je me sens mentalement et physiquement en forme, pas au niveau du troisième set à Halle, qui était loin de mes standards..

Comment imaginez-vous ce Wimbledon sous bulle ? Le protocole sanitaire vous oblige à être à l’hôtel, cette fois, et non, exceptionnellement, dans votre maison de location…

Oui c’était bizarre d’arriver à l’hôtel et pas dans la maison (à quelques minutes du club) comme d’habitude. Après, peu importe la taille ou le standing de la chambre d’hôtel, une bulle est une bulle. Il a fallu s’y faire les premiers jours, comprendre ce qu’on avait le droit de faire, où on avait le droit d’aller. En arrivant au club, je savais que ce serait totalement différent des autres années. « On passe par où ? » « On met le masque quand ? » C’est un peu comme une première fois, tu te fais expliquer les choses. Maintenant, je me suis adapté, je suis ok avec ça, mais c’est évidemment totalement différent des vingt années précédentes, avec par exemple les enfants qui courent partout à la maison…

Vous êtes tout de même content d’être de retour à Wimbledon, deux ans après la finale perdue de justesse contre Novak Djokovic ?

Bien sûr ! Je me réjouis d’être là après l’année difficile qu’on a tous eue, et mes blessures. Et puis les autres joueurs arrivent, les fans vont être là bientôt et je pense que, sur le site, ce sera plus ou moins l’ambiance classique de Wimbledon.

Au premier tour, mardi, vous affronterez Adrian Mannarino…

Oui et bizarrement, Adrian Mannarino, je l’ai déjà joué deux fois ici (ndlr: en 2011 et 2018, deux victoires en trois sets). Je le connais bien, et c’est bien pour moi d’avoir de l’expérience contre celui que je joue. Je sais exactement comment me préparer, c’est idéal en fait, mais je sais aussi que le gazon est sa meilleure surface. Il ne faut pas sous-estimer Adrian. La concentration sera très importante.

Propos recueillis par E-A