Roland-Garros, côté digital
3 juin 2014
Paris, 29 mai 2014. Rendez-vous est pris au centre de presse de Roland-Garros, lieu stratégique où se retrouvent les nombreux journalistes accrédités, pour suivre la deuxième levée du Grand Chelem de l’année.
Alors que le tournoi bat son plein, Veronica GRANDI responsable du pôle digital à la Fédération Française de Tennis, a bien voulu évoquer pour So Tennis, le dispositif digital mis en place, à l’occasion de l’édition 2014, du French Open.
Lors de l’édition 2014, pouvez-vous nous présenter le dispositif mis en place sur le plan digital ?
Lors de cette édition 2014, nous avons accentué le contenu social qui est proposé à nos nombreux fans et followers, et plus largement à tous les amoureux de tennis et du tournoi de Roland-Garros. Il y a une réelle attente des internautes à ce sujet, qui sont avides de ce type de contenu. Le fait qu’il y ait une forte instantanéité augmente l’intérêt de suivre la compétition via ces canaux digitaux. Afin de proposer un contenu enrichi, nous nous appuyons sur une équipe dédiée, qui pendant le tournoi de Roland-Garros est composée de près de 10 personnes, qui sont en charge d’alimenter (en Français et en Anglais) les différents réseaux sociaux sur lesquels nous sommes présents. D’ailleurs au sein même du stade vous pouvez observer que ce contenu social est présent partout, sur les écrans géants, au RGLAB et au RGLOFT sur le site Internet, sur les applications mobiles… Le principal objectif est d’interagir avec les spectateurs, mais aussi les téléspectateurs.
Au cours de cette édition 2014 de Roland-Garros quel est votre principal objectif sur le plan digital ?
Définitivement l’interaction, que nous souhaitons avoir avec les spectateurs mais aussi avec les téléspectateurs. L’objectif est également de fournir un maximum de contenu en temps réel, afin de répondre au mieux aux attentes des internautes.
“C’est très important de faire vivre Roland-Garros et faire comprendre la magie de ce tournoi du Grand Chelem»
RG LAB passage obligé pour les spectateurs. ©SoTennis
La vidéo occupe cette année une place un peu plus importante dans votre stratégie digitale, avec notamment la création d’une chaîne Youtube. L’occasion de proposer un contenu dédié et inédit…
Nous étions déjà présents depuis de nombreuses années sur dailymotion. Notre présence cette année sur Youtube, nous permet d’internationaliser le contenu que nous souhaitons proposer aux internautes. Nous comptons déjà plus de 23 000 abonnés et des millions de vues. Les vidéos très virales de Novak Djokovic invitant un ramasseur de balles à se désaltérer sur sa chaise, ou encore Gaël Monfils dansant sur le court central lors de la journée des enfants de Roland-Garros, ont fait le tour du monde. De plus sur le site Internet officiel du tournoi (www.rolandgarros.com) les vidéos sont mises en avant dès la page d’accueil, et sont relayées via nos différents réseaux sociaux. Par ailleurs, sur twitter grâce à l’application vine, l’internaute à l’opportunité de vivre le tournoi de l’intérieur, avec l’entrée des joueuses et joueurs sur le court, les balles de match, la sortie du court…
Justement grâce notamment à ces vidéos, vous permettez aux fans de tennis de vivre le tournoi de l’intérieur et d’apporter un contenu enrichi, avec un accès côté « coulisses » les joueurs l’ont-ils accepté facilement ?
Tout d’abord c’est très important de faire vivre Roland-Garros et faire comprendre la magie de ce tournoi du Grand Chelem. C’est pourquoi nous utilisons tout ce que l’ont a, à disposition sur le plan digital pour y parvenir. Les réseaux sociaux nous permettent de toucher les internautes, et leur proposer d’accéder à des moments de privilège, tout en y apportant notre French touch, celle de Roland-Garros. Concernant les joueurs tout ceci est fait avec l’accord des joueuses et joueurs.
“Tout ce travail et un travail d’équipe, et j’aimerais saluer et féliciter tous les acteurs ayant permis à ce que nos différents projets soient une réussite»
Il y a quelques mois la Fédération Française de Tennis s’est rapprochée un peu plus de Lagardère Unlimited qui va l’accompagner dans son offre digitale auprès de ses partenaires. Cet accompagnement va-t-il vous permettre de proposer des offres “inédites”?
Effectivement Lagardère Unlimited nous accompagne notamment dans l’offre digitale, que nous proposons auprès de nos partenaires. Avant que ne débute le tournoi, nous collaborons activement avec nos partenaires, afin de créer des synergies entre nos stratégies digitales. Pendant Roland-Garros, nous sollicitons volontiers nos communautés, afin qu’une interaction puisse se faire entre les différentes actions menées pendant la compétition. Cette démarche de co-travail est de plus en plus présente, en particulier sur nos canaux digitaux.
Le site Internet officiel du tournoi de Roland-Garros (www.rolandgarros.com) développé par les équipes d’IBM d’Atlanta, connaît cette année de nouveau un franc succès, quelles sont les principales nouveautés de ce site ?
L’ergonomie de ce site Internet a évoluée. Cette année la home page est plus simple à lire, le temps de visite est également en hausse, avec une mise en avant plus importante du contenu vidéo. Grâce à la qualité de notre contenu, nous réussissons à capter l’attention des internautes, afin qu’ils restent plus longtemps. Les internautes consultent également plus de pages, ce qui est encourageant pour les différentes actions que nous préparons déjà, pour l’édition 2015. Avec un intérêt encore plus poussé sur le mobile. Je tiens à signaler que tout ce travail et un travail d’équipe, et j’aimerais saluer et féliciter, tous les acteurs ayant permis à ce que nos différents projets soient une réussite.
Le site Internet officiel du tournoi de Roland-Garros fait la part belle aussi aux réseaux sociaux avec notamment le Social Hub (développé par les équipe de la FFT) et le Social leader board (développé par IBM), qui propose de nombreux sondages, sur les joueurs les plus populaires…
Ces modules sont présents aussi bien sur www.rolandgarros.com, que sur les écrans géants du stade et au RGLAB. L’idée est de mettre en relation les spectateurs avec les téléspectateurs, et parfois même avec les joueurs. Les questions du jour posées à nos communautés de twitter, remontent également via ces interfaces là. Tout ce contenu social permet de proposer une réelle expérience aux internautes et sur tous types d’écrans, notamment grâce au vine 360, dont nous sommes le premier événement sportif en Europe à l’avoir mis en place.
Propos recueillis par E-A
