Stefanos Tsitsipas : «Il faut vraiment que je joue mon va-tout»
31 octobre 2021De retour à Paris, où il a brillé au printemps dernier à Roland-Garros, Stefanos Tsitsipas espère renouer avec le succès dans la capitale. Pour y parvenir, totalement cette fois, l’actuel n°3 mondial s’apprête à jouer son va-tout.
La saison n’est pas finie, mais avec le recul, et avec vos résultats cette année en Grand Chelem, comme numéro 3 mondial, tu sur quoi devez-vous travailler l’année prochaine ?
Il y a des compartiments du jeu sur lesquels je peux m’améliorer. Je suis enthousiaste, vraiment, à l’idée d’approfondir certains compartiments du jeu, certains détails à peaufiner. Chaque année, j’essaie d’ajouter une corde à mon arc, d’améliorer les qualités de mon jeu, aussi bien hors du court que sur le terrain, de mettre de côté tout ce qui a pu me dérouter. Voici ce que j’ai à l’esprit pour la saison prochaine. C’est ce à quoi je vais songer.
L’Open d’Australie a été fantastique, Roland-Garros aussi. Y a-t-il eu une déception de ne pas gagner à Paris ? Cela a-t-il affecté votre Wimbledon et votre US Open ?
Un peu, oui…
Par le passé, vous avez rencontré beaucoup de succès en fin de ta saison. Il y a encore de gros tournois cette année. Comment pensez-vous vraiment pouvoir finir sur un succès de plus ?
J’en ai encore deux (tournois). Sur le court, il faut vraiment que je joue mon va-tout pour le reste de la saison. Il faut que je sois plus égoïste sur le court, vraiment sortir les griffes, devenir un tueur.
Un Masters 1000 comme Paris, et par la suite le Masters à Turin par la suite, quelle importance cela revêt-il de jouer contre de grands joueurs de cet acabit-là ?
On joue contre les meilleurs joueurs, oui. Ils sont très égoïstes, ils jouent pour eux-mêmes. Et je suis comme cela aussi sur le terrain, je ne pense pas au reste du monde. Si on devient trop faible, on se laisse affecter par les émotions, on se laisse submerger, ce n’est pas bon pour vous. Il faut donc bloquer toutes ces émotions, rester la tête froide dans l’instant, et ça, c’est une capacité que les grands joueurs ont développée. Ils ne se préoccupent pas de ce qui se passe en dehors du terrain. Il suffit de serrer les dents et de s’épanouir autant que possible. J’ai l’impression que c’est quelque chose qui me manque un peu maintenant, il faut que je reprenne du poil de la bête.
Propos recueillis par E-A