Trop chaud pour jouer
17 janvier 2013Si, à Wimbledon ou à Roland-Garros, la pluie peut causer l’arrêt des matches, à Melbourne, c’est la chaleur que les organisateurs redoutent. La plupart des joueurs s’efforce de passer le moins de temps possible sur les courts.
Certains joueurs réussissent en début de tournoi à valider leur billet pour le tour suivant, sans s’éterniser sur le court, tout juste le temps de transpirer lorsque le thermomètre dépasse les 40°.
En 2007, alors qu’une température de 50° était mesurée sur le court, Janko Tipsarevic avait même été contraint à l’abandon dans le 5e set face à David Nalbandian en raison de la chaleur insoutenable. L’Argentin, lui, souffrait d’intense maux de tête. En 2013, Serena Williams a même failli se décrocher une dent en utilisant sa raquette comme un éventail.
Les organisateurs du tournoi australien ont mis en place un règlement en cas d’extrême chaleur, en vigueur depuis 1998. Il prévoit notamment la suspension des matches par l’arbitre du tournoi si cela est jugé dangereux pour la santé des joueurs. Le jeu peut être interrompu sur les courts extérieurs à la fin de tous les sets en cours si le seuil (tenu secret et fixé par l’organisateur) est atteint.
De la glace pour se rafraîchir les idées
The Extreme Heat Policy permet également, quand la température constatée dépasse les 35°, la fermeture du toit de la Rod Laver Arena et de l’Arenas Vodafone… mais seulement après que les matches en cours soient terminés.
En plus des gilets de glace et des serviettes mouillées, les joueuses sont exceptionnellement autorisées à prendre une pause de dix minutes entre les sets.