Björn Borg, son autobiographie choc

Björn Borg a publié ce jeudi son autobiographie. Un récit où il révèle, notamment, son cancer de la prostate et son addiction passée à la cocaïne. Titré onze fois en Grand Chelem le Suédois avait pris sa retraite sportive à seulement 26 ans.

Particulièrement attendue, l’autobiographie de Björn Borg intitulée  Hjärtslag (pulsation, en suédois) a été publiée ce jeudi. Un récit où l’icône du tennis mondial raconte, notamment, son addiction passée à la cocaïne, sa lutte de plusieurs années pour combattre ce mal, et son cancer de la prostate. « La première fois que j’ai essayé la cocaïne, j’ai ressenti un coup de fouet aussi fort que ce que le tennis m’avait donné autrefois », écrit-il à propos de sa première prise, au début des années 80, dans la discothèque new-yorkaise Studio 54. Il raconte que ses premières années de dépendance se déroulent à Milan, alors qu’il est marié à la chanteuse italienne Loredana Bertè. « Nous (lui et son ex-épouse) avions de mauvaises fréquentations et la drogue et les pilules (étaient) à portée de main, là, j’étais plongé dans les ténèbres les plus profondes ». Après une descente de drogues, il révèle s’être effondré un jour de 1996 sur un pont aux Pays-Bas, juste avant une rencontre de vétéran. Quand il se réveille à l’hôpital, son père se tient devant lui. « Il ne disait rien, c’était tellement embarrassant », s’est-il remémoré ce jeudi dans l’émission Skavlan sur la chaîne publique SVT. « J’avais honte comme un chien ». À travers ce récit, l’ex-n°1 mondial révèle aussi la découverte de son cancer de la prostate il y a deux ans. « Le risque de propagation existe, et c’est quelque chose avec lequel je vais devoir vivre pendant un certain temps, dans l’angoisse de savoir, tous les six mois, si le cancer a été détecté à temps », confie Björn Borg qui n’a pas touché une raquette de tennis depuis six ans, mais assure « bien se porter et faire du sport tous les jours ».