Caroline Garcia : «Je pense que ce qui m’a manquée, c’est d’apprendre à avoir un plan B»

Présente actuellement à Ryad (Arabie saoudite) où se déroule jusqu’au 8 novembre les WTA Finals 2025, tournoi qu’elle avait remporté en 2022, Caroline Garcia, désormais retraitée des courts, a confié à l’occasion de son podcast, ce qui, selon elle, lui a manqué pour décrocher un titre du Grand Chelem.

Retraitée des courts depuis l’US Open, Caroline Garcia a évoqué sa carrière dans son podcast Tennis Insider Club. Questionné par  Bryan Shelton, ancien joueur professionnel américain et père de l’actuel 6e mondial Ben Shelton, l’ancienne numéro quatre mondiale a expliqué notamment que son jeu, très offensif et fait de nombreuses prises de risques, ne lui permettait pas de voir plus haut. « Il est parfois très difficile de comprendre ce que signifie remporter un tournoi du Grand Chelem, et vous ne savez pas vraiment ce que vous devez faire pour en gagner un, a-t-elle déclaré. J’aurais dû apporter un plan B à mon jeu, parce que, la plupart du temps, mon jeu était très risqué et il y a eu beaucoup de matchs que j’ai perdus que j’aurais pu gagner si je m’étais dit : ‘Ok, là, je dois simplement mettre la balle dans le court’.  Mon père (qui a été longtemps son entraîneur) voulait que je sois agressive, que je fasse des coups gagnants. Mais il y avait des jours où je ne le sentais pas, ou j’étais trop stressée. Dans ces situations, je n’ai pas été capable de simplement mettre la balle dans le court, et de me dire : ’Aujourd’hui, la mettre dedans est suffisant, et demain je pourrai retourner sur le court et jouer un peu plus à ma façon’. C’était la seule façon dont je savais jouer, et cela ne m’ouvrait pas d’autres possibilités. C’était comme si je ne savais pas comment faire autrement. Peut-être qu’en m’entraînant, j’aurais pu apprendre une autre manière de faire, et peut-être que je ne m’en serais servi que pour cinq matchs par an, mais peut-être que ces cinq matchs par an m’auraient permis de faire un pas de plus dans les tournois du Grand Chelem. Je pense que ce qui m’a manquée, c’est d’apprendre à avoir un plan B, mais aussi d’avoir quelqu’un pour me dire comment l’utiliser à bon escient et avoir la confiance nécessaire pour le mettre en pratique. »

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