Loïs Boisson : «Je suis fière de ce que je fais sur le court»

Loïs Boisson : «Je suis fière de ce que je fais sur le court»

4 juin 2025 Non Par SoTennis

Lois Boisson, wild-card, s’est qualifiée dès sa première participation pour les demi-finales du tournoi de Roland-Garros où elle affrontera l’Américaine Coco Gauff. Mercredi, la Française, blessée au genou l’an dernier, classée actuellement 361e mondiale, a battu en deux sets (7-6, 6-4) la tête de série n°6 Mirra Andreeva.

Vous avez affronté toutes ces différentes joueuses pour la première fois que vous avez certainement vues à la télévision auparavant. Comment préparez-vous ces confrontations ?

La préparation est la même, que je joue une joueuse du Top 300 ou du Top 10, c’est la même chose. On analyse le jeu de la joueuse. Ensuite, je fais ce que je dois faire avec mon plan de jeu. La préparation est la même.

Au début du tournoi, quelles étaient vos attentes ? Pensiez-vous être capable d’accomplir ce que vous avez accompli réellement ?

Je ne sais pas. Demain, on jouera les demi-finales. On verra ce qui se passe à l’avenir. D’abord, je joue le match de demain. Ensuite, on verra bien.

Vous êtes désormais 65e mondiale. Vous pourriez avoir une wild card pour Wimbledon et disputer d’autres tournois. À quel point est-ce excitant pour vous, votre carrière et la suite ?

Je ne pense pas au classement, à Wimbledon, à la suite. J’essaie de rester concentrée sur ce tournoi, à maintenant, de savourer tous les moments vécus sur le court et hors du court ; et on regardera la suite pour plus tard. Pour l’instant, je veux me préparer au match de demain.

Comment avez-vous pu gérer l’attention, les médias, le public. Est-ce naturel, pour vous, d’être sous les projecteurs ou avez-vous dû vous préparer pour gagner continuellement dans ce tournoi ?

Je dois rester dans ma bulle, Je dois rester concentrée sur le tournoi. Je dois laisser de côté tout ce qui est en dehors. Je ne lis pas les réseaux sociaux, tout le reste. Je reste concentrée. Tout le reste, on le verra plus tard.

De quoi êtes-vous le plus fière ?

Je suis fière de moi-même parce que c’était dur, pour moi, d’arriver en demi-finale. Chaque match a été difficile. Je suis fière de chaque issue de match. À chaque fois que je boucle un match, je suis fière de ce que je fais sur le court.

Beaucoup de joueurs français ont trouvé difficile, dans le passé, de bien y arriver à Roland-Garros, à cause de la pression. Pourtant, vous, il semblerait que vous y parvenez sans pression…

Tous les joueurs subissent de la pression. La plupart des joueurs français qui jouent à Roland-Garros, oui, c’est sûr, mais il faut gérer cette pression. Sinon, on ne peut pas gagner un match. Donc, j’essaie de faire de mon mieux. Je ressens de la pression, mais je peux la gérer.

Comment avez-vous réussi à renverser le cours des choses ? 5/3 dans le premier et ensuite 3/0 dans le deuxième.

Il y avait pas mal de pression au début pour toutes les deux. C’était tendu déjà de mon côté mais aussi du sien. C’était assez dur, quand j’étais menée 5/3. Mais au final, je savais que cela pouvait aussi tourner, juste de continuer à faire ce qu’il fallait faire ; et voilà, au final, c’est passé.

Comment avez-vous réussi à renverser le cours des choses ? 5/3 dans le premier et ensuite 3/0 dans le deuxième.

Il y avait pas mal de pression au début pour toutes les deux. C’était tendu déjà de mon côté mais aussi du sien. C’était assez dur, quand j’étais menée 5/3. Mais au final, je savais que cela pouvait aussi tourner, juste de continuer à faire ce qu’il fallait faire ; et voilà, au final, c’est passé.

Propos recueillis par E-A à Roland-Garros
Photo FFT