Novak Djokovic : «Je suis inquiet, je ne peux pas dire que je ne le suis pas»

Novak Djokovic : «Je suis inquiet, je ne peux pas dire que je ne le suis pas»

19 janvier 2023 Non Par SoTennis

Novak Djokovic s’est qualifié pour le troisième tour de l’Open d’Australie. Jeudi, sur la Rod Laver Arena, le nonuple vainqueur du tournoi s’est imposé face à Enzo Couacaud en quatre sets (6-1, 6-7 [5], 6-2, 6-0). Après la rencontre le Serbe ne semblait pas très rassuré quant à l’état de sa cuisse gauche.

Comment analysez-vous cette rencontre ? On vous a vu prendre un temps mort médical pour votre cuisse gauche…

Je suis content d’avoir réussi à gagner ce match, bien sûr. Tout le mérite à Enzo (Couacaud) pour avoir bien joué, très bien, je pense, dans le deuxième set. Il s’est passé beaucoup de choses pendant ce match. La situation de la blessure n’est pas idéale. J’aurais aimé que les choses soient différentes. Les sensations étaient meilleures lors du premier match. Je vais faire appel à Dieu pour qu’il me vienne en aide (sourire). Dans les Grands Chelems, vous avez du temps pour essayer de récupérer. On a un jour off entre les rencontres.

Êtes-vous inquiet ?

Je suis inquiet, je ne peux pas dire que je ne le suis pas. J’ai dû prendre un temps mort médical, mais je ne veux pas entrer dans les détails. Il y a deux ans, j’avais une déchirure dans une autre zone. Mais j’avais pu remporter le tournoi. Je dois m’adapter aux circonstances. Il y a deux choix : laisser tomber ou continuer. J’ai choisi de continuer. Je ne sais pas comment mon corps va réagir. Je le prends au jour le jour. J’espère le meilleur, un résultat positif. On va prendre match par match et voir comment ça se passe.

Vous vous en êtes pris à un spectateur, aussi…

La grande majorité des fans est là pour être respectueuse et regarder du sport. Certains vous encouragent, d’autres non, pas de problème. J’ai des problèmes quand les gars franchissent la ligne trop souvent. L’un d’eux était insultant, provocateur. J’ai supporté ça pendant 1h30… Presque deux heures, pas dix minutes. J’en ai eu assez. Je peux tolérer ça cinq, six fois, mais les limites ont été franchies. Ce n’est pas normal, que moi ou un autre joueur soyons dans cette situation. Deux heures, c’est suffisant pour qu’un superviseur ou un arbitre de chaise réagisse. Ils ne l’ont pas fait.

Propos recueillis par E-A à Melbourne