Stefanos Tsitsipas: «Je suis dégoûté de ne pas avoir pu finir le match»

Blessé au dos, Stefanos Tsitsipas a été contraint d’abandonner, mardi, face à Holger Rune au Masters de Turin. Le Grec, très déçu, quitte le tournoi des Maîtres où il est remplacé par le Polonais Hubert Hurckacz.

Pouvez-vous nous expliquer ce qui vous a contraint à abandonner face à Holger Rune ?

C’est le dos. Il va falloir que je passe des examens pour savoir ce qu’il en est exactement. Je suis dégoûté de ne pas avoir pu finir le match. C’est dommage de ne pas avoir laissé ma place à un autre joueur mais les docteurs que j’ai vus un nombre infini de fois ces derniers jours m’ont donné le feu vert pour jouer et m’ont dit de me fier à mes sensations. J’ai fait ce que j’ai pu pour être prêt pour ce match mais cela n’a pas fonctionné. Je déteste abandonner. Ça me tue de quitter le tournoi comme ça. J’avais tout fait pour me qualifier et être en forme pour ce Masters.

Pas au mieux physiquement, Stefanos #Tsitsipas abandonne, après avoir disputé trois jeux, face à @holgerrune2003 au Masters de Turin. Get well soon @steftsitsipas. #NittoATPFinals https://t.co/7RHEn2W1iL

— So Tennis (@sotennis1) November 14, 2023

Vous n’aviez rien ressenti d’inquiétant lors de vos entraînements ou à l’échauffement ?

Je me suis entraîné ces derniers jours. Mais j’ai passé le moins de temps sur le court pour préserver mes forces. J’étais un peu gêné dans mes mouvements. Et quand on ne peut pas bien bouger, c’est difficile d’être compétitif. C’est du tennis, pas des fléchettes. Et la douleur était très forte. J’ai déjà eu mal pendant des matches et j’ai pu aller outre, mais là c’était clairement trop pour moi et j’ai dû prendre cette difficile décision. La douleur est arrivée dans le deuxième jeu, mais dès l’échauffement, je n’étais pas au mieux au niveau du service. Je commençais à me dire que je ne serais peut-être pas en mesure d’aller au bout du match.

Avez-vous une idée de la nature de votre blessure ?

Le circuit est très exigeant avec les corps. Toute l’année, il faut jouer à haute intensité. Il n’y a pas un match de facile, ou alors très rarement. Je pense que c’est le résultat d’un manque de repos. Je n’ai pas donné à mon corps assez de temps pour bien préparer les grands tournois. Je joue beaucoup, j’essaie de gagner le plus de points, d’améliorer mon classement. J’ai dépassé mes limites, je pense. Je crois que c’est l’amalgame de tout ça.

Propos recueillis par E-A