Varvara Gracheva: «C’est un moment que je vais mémoriser jusqu’à la fin de ma vie»

1 juin 2024 Non Par SoTennis
Varvara Gracheva s’est qualifiée pour la première fois de sa carrière pour les huitièmes de finale de Roland-Garros. Samedi, la Française a battu la Roumaine Irina-Camelia Begu en deux sets (7-5, 6-3).

À la fin du match, vous vous êtes retrouvée à chanter la Marseillaise avec le public. Qu’est‑ce que cela vous a fait, à ce moment‑là ?

C’est un moment que je vais mémoriser jusqu’à la fin de ma vie. Cette ambiance, cette atmosphère. C’était immense.

Quand on sait le mois de février et le mois de mars compliqués que vous avez vécus, cela représente quoi d’être en huitièmes ? C’est assez dingue, non ?

Oui, c’est dingue. Parce qu’en mars, en février, j’ai perdu presque tous mes matchs. Je n’avais pas l’espoir pour revenir assez vite. C’est une bonne chose, j’ai continué de faire le travail, être avec mon équipe, qui me supportait depuis le début. C’est bien. Je suis tellement contente et fière, que je suis arrivée assez vite ici. Normalement, sur le papier, pour le process, cela ne doit pas être comme cela.

Vous êtes extrêmement souriante sur le court, même en conférence de presse. Alors que des moments où parfois, des situations de match peuvent crisper certaines joueuses.
Vous avez toujours été comme cela ? Vous pouvez expliquer votre manière de garder une espèce de positive attitude ?

Au début de cette année, je me sentais désespérée, frustrée au niveau de mon jeu. Mais quand j’ai fait mon come‑back, j’ai décidé de faire les choses différemment. C’est une bonne chose, quelque part. J’ai fait des rencontres. J’ai des bons amis, une personne qui m’aime. Ces personnes m’aident beaucoup, comment puis‑je l’exprimer… à apprécier le moment présent, et à savourer le moment présent. Je souris pour ces personnes‑là.

Vous avez eu pas mal d’occasions aussi dans la première manche. Deux breaks rapides, trois balles de set à 5‑4 sur ton service. Comment justement vous avez réussi ce process mental de repartir à l’attaque, pour remporter ce set ?

J’ai eu quelques moments de stress, quand j’ai eu cet avantage. Peut‑être que j’ai pris des décisions rapides. Mais quand même, je n’ai pas de regret, parce que c’est un moment difficile à gérer, pour tout le monde. Déjà, je vais être contente que j’ai eu les occasions pour terminer le set, pour avoir un break. Même si je ne l’avais pas fait, c’était 5‑4, au premier set, et j’ai fait cela après. C’est le jeu !

Propos recueillis par E-A à Roland-Garros