Wimbledon, un Grand Chelem très connecté

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©AELT

Il est sans doute le tournoi du Grand Chelem le plus avant-gardiste sur le plan digital. Après avoir parfaitement amorcé sa mutation, sans renier ses traditions, Wimbledon offre ainsi à tous les amoureux de cet incontournable rendez-vous, la possibilité de suivre au plus près, le fameux Championships. 
Alors que le tournoi bat son plein, Alexandra Willis responsable du site Internet officiel de Wimbledon, a bien voulu évoquer pour So Tennis, le dispositif digital mis en place, à l’occasion de l’édition 2014 du Grand Chelem londonien.

Le tournoi de Wimbledon est présent depuis de nombreuses années sur twitter et sur facebook, quel est votre principal objectif sur ces réseaux sociaux ?
Tout d’abord cette présence sur les réseaux sociaux est importante, car elle nous permet de créer une réelle interaction entre les spectateurs, les internautes et les passionnés de tennis et de sport. Le principal objectif est d’apporter à nos nombreux abonnés et fans, un contenu enrichi et original. Il est désormais possible de faire vivre l’événement de l’intérieur. Cette année par exemple nous partons à la rencontre des spectateurs présents dans l’enceinte du stade. Grâce au hashtag #queueselfie les fans ont la possibilité d’envoyer des selfies au moment où ils attendent pour pénétrer dans le stade.

Grâce à sa chaîne Youtube, le tournoi de Wimbledon propose de nombreuses vidéos inédites de l’événement. Est-ce important pour vous de donner accès aux coulisses du tournoi ?
Les vidéos sont très importantes dans notre souhait de donner accès à des scènes et à des endroits inédits. Ce type de contenu est particulièrement apprécié. Nos abonnés ont ainsi la possibilité de visionner des interviews de joueuses et joueurs, des conférences de presse, ou encore de découvrir un autre aspect du tournoi comme les missions des jardiniers de Wimbledon, ou encore partir à la découverte du Murray Mount.

Pendant le tournoi de Wimbledon, de combien de personnes est composée l’équipe dédiée au département digital, et quelles sont leurs principales missions ?
Durant le tournoi une vingtaine de personnes sont en charge du site Internet de Wimbledon, dont les principales missions sont d’y apporter du contenu. Nous avons également une équipe de sept photographes, et une équipe de 35 personnes en charge de la partie vidéo, et de la radio officielle.

“Sur le plan du digital nous nous inspirons des autres tournois du Grand Chelem”

Est-il plus simple désormais avec les réseaux sociaux, de partager l’esprit de Wimbledon avec les fans de tennis à travers le monde ?
Les réseaux sociaux permettent désormais de donner la parole à tous nos fans et à tous les amoureux du tournoi de Wimbledon, à travers le monde. Grâce à des applications comme Vine, l’internaute a le privilège d’accéder à des endroits inédits et de vivre l’événement, comme s’il y était. Ainsi nous pouvons répondre au mieux aux attentes de notre communauté.

Durant les 15 jours de compétition le site Internet officiel de Wimbledon reçoit chaque jour de nombreuses visites. Cette année quelles sont les principales nouveautés présentes sur ce support ?
Cette année la partie vidéo, bénéficie d’une meilleure mise en avant sur le site Internet officiel de Wimbledon, car nous souhaitions en améliorer la consultation et les échanges, via les réseaux sociaux. Une refonte a été effectuée également concernant l’ergonomie des articles et des photos, des interviews et des résultats proposés aux internautes de manière quotidienne. Sur le plan éditorial, nous avons souhaité mieux mettre en exergue les spectateurs présents dans le stade et ceux faisant la queue, avec un contenu social dédié.

Avant ou pendant le tournoi de Wimbledon, rencontrez-vous vos homologues des autres tournois du Grand Chelem ?
Oui nous le faisons régulièrement avant et pendant le tournoi. Dernièrement nous nous sommes rendus à Roland-Garros durant le tournoi, afin d’échanger avec les différentes personnes en charge de l’aspect digital du Grand Chelem Parisien. Ces rencontres sont très importantes, car nous pouvons ainsi échanger sur les dernières nouveautés sur le plan numérique, et sur les idées à mettre en place pour les tournois du Grand Chelem.

Propos recueillis pas E-A