Holger Rune : «J’ai bien réussi à m’en sortir»

Holger Rune : «J’ai bien réussi à m’en sortir»

30 mai 2022 Non Par SoTennis

Holger Rune renverse Stefanos Tsitsipas, tête de série n°4. Lundi, le Danois s’est imposé en quatre sets (7-5 3-6 6-3 6-4 en 3h01), et s’est qualifié pour la première fois de sa carrière pour les quarts de finale d’un tournoi du Grand Chelem, où il retrouvera Casper Ruud, tête de série n°8.

Est-ce le meilleur moment de votre courte carrière ?

C’est une belle victoire pour moi, c’est certain. De belles sensations. C’était un beau match, très tendu les deux premiers sets. Ensuite, je me suis détendu un petit peu. J’ai vraiment très bien joué aujourd’hui, très agressif, j’ai saisi les occasions. À la fin du match, c’était un peu serré, mais j’ai bien réussi à m’en sortir et à bien gérer le match.

Vous avez progressé rapidement, malgré tout, vous êtes sur un territoire quasiment inconnu dans les Grands Chelems. Est-ce que cela vous préoccupe, contre Casper Ruud, pour le match à venir ?

Je connais très bien Casper Ruud. Il était dans les Masters 1 000 et les 250 aussi. C’est là où je le voyais. Il a plus d’expérience que moi. Mais je ne sais pas si ce n’est pas son premier quart de finale ici, en Grand Chelem. C’est peut-être pour nous deux un quart de finale à Roland-Garros, en Grand Chelem. En tout cas, c’est un match nouveau, donc je vais me concentrer sur chaque balle, sur chaque point. Le match sera très long, que ce soit en 3 sets, en 4 sets ou en 5 sets. Je vais essayer de gagner chaque point, l’un après l’autre.

Que pensez-vous du tennis scandinave ? Parce que là, c’est un quart de finale scandinave…

Je crois que nous nous améliorons. C’est vrai que nous allons dans le bon sens pour nous. Il y a Casper, il y a moi, il y en a d’autres aussi. Nous n’avons pas eu encore de Danois, et en Norvège non plus, donc c’est très bien de voir que le tennis est plus reconnu dans nos pays. Je profite d’être là, pleinement, aujourd’hui.

Qui était votre joueur favori, celui auquel vous vouliez ressembler quand vous étiez petit et pourquoi ?

C’est Roger Federer. J’ai toujours pensé à lui. Pourquoi je l’aime tant que cela ? C’est son jeu, le fait qu’il va au filet. C’est rare. Généralement, on a des joueurs de fond de court, qui restent en fond de court et lui, quand je le regardais jouer, ce ne sont pas juste des coups droits et revers de fond de court. C’est aussi une source d’inspiration pour mon jeu, parce que j’essaie, moi aussi, de jouer peut-être pas exactement comme Roger, mais d’utiliser plus de coups et les varier.

Et d’où vient cette confiance en vous ?

Quand on gagne des matchs, cela augmente la confiance et notamment quand je bats ce genre de grand joueur. À Munich (ndlr :où il a remporté cette année son premier titre ATP), les matchs m’ont beaucoup aidé et encore comme aujourd’hui (lundi), parce que je sais que j’avais réussi à battre un bon joueur, un bon classement et dans ce cas-là, je me sens mieux. Aujourd’hui, quand je jouais, à chaque fois la confiance augmente.

Propos recueillis par E-A à Roland-Garros