Qui décide de fermer le toit ?

Mardi, sur le court Philippe-Chatrier, à la fin du premier set entre le Serbe Novak Djokovic et l’Américain Mackenzie McDonald le toit rétractable a été déployé après quelques averses. Mais, qui prend cette décision ?

Le début du tableau principal du tournoi de Roland-Garros reste jusqu’à présent humide. Mardi, lors du match entre entre Novak Djokovic et Mackenzie McDonald, comptant pour le 1er tour, quelques gouttes sont apparues au milieu du premier set. Les deux joueurs ont discuté à plusieurs reprises avec l’arbitre de la rencontre pour fermer le toit rétractable du court Philippe-Chatrier. Mais qui peut prendre cette décision ? C’est le juge-arbitre, et seulement lui, qui « détermine le meilleur moment pour fermer le toit », comme l’indique le règlement du tournoi. Si les averses se répètent ou sont amenées à se répéter au cours de la partie, celui-ci « peut décider souverainement de faire procéder à la fermeture du toit ». Une fois le court couvert, il le reste jusqu’à la fin du match, même si les conditions météorologiques s’améliorent. Ce n’est qu’à l’issue de la rencontre que le juge-arbitre peut, si le temps le permet, décider de rouvrir le toit pour la suivante. Considéré comme une compétition en plein air, le tournoi de Roland-Garros doit se dérouler au maximum sans protection pour garantir l’équité des matches puisque tous les courts ne sont pas dotés d’un toit. Opérationnel depuis l’édition 2020, le toit rétractable du court Philippe-Chatrier couvre une surface d’un hectare et se déploie en une quinzaine de minutes.